samedi 4 juillet 2009 par L'intelligent d'Abidjan

Tel un soldat qui rend son arme ainsi que son insigne après de loyaux services rendus à son pays, l'administrateur provisoire du Burida, Armand Gérard Obou a rendu le tablier autour d'un cocktail, le jeudi 2 juillet 2009 au Café de Rome Abidjan-Plateau, en présence de plusieurs de ses amis, collaborateurs et un parterre de journalistes culturels. Par le biais d'un support audiovisuel, l'administrateur provisoire du Burida a retracé les grands chantiers réalisés après deux ans passés à la tête de ladite institution. A l'en croire, c'est avec une légitime fierté qu'il a accompagné les innovations apportées depuis sa nomination le 13 juin 2007 à la tête du Bureau ivoirien des droits d'auteur. Armand Obou a par ailleurs salué les critiques et analyses constructives des journalistes culturels, qui, précise-t-il, ont permis de faire du ?'Burida une cruche d'abeilles qui est prisée de tous''. Merci pour avoir appuyé cette action provisoire , a-t-il lancé. Il a félicité ses collaborateurs pour la sympathie qui a caractérisé leurs relations, avant de les remercier pour avoir subi toutes sortes de stress et de pression constante dans la réalisation de leurs tâches. Vous avez obligation de résultat et non de moyen , ne cessait-il de le leur rappeler. Armand Obou n'a pas voulu sortir du Burida sans faire des propositions pour la préservation des acquis de cette maison. Selon lui, la culture étant un facteur de développement, la Côte d'Ivoire gagnerait à mettre en place une diplomatie culturelle internationale à la manière des Etats-Unis d'Amérique. Une telle stratégie qui lui permettrait de promouvoir la création culturelle ivoirienne partout dans le monde. Ainsi, dira-t-il, la diplomatie culturelle peut ?uvrer à la promotion de la diversité culturelle par le pluralisme politique, une émergence prometteuse en s'inspirant du modèle américain. Merci et à bientôt sous d'autres cieux . Sérikpa Benson, président de l'Ujocci (Union des journalistes culturels de Côte d'Ivoire) a relevé l'excellence des rapports sous l'empire Armand Obou, qui a permis, soutiendra-t-il, de faciliter l'accomplissement du travail à lui confié. Au nom du personnel administratif du Burida, Monsieur Ouattara, s'est interrogé sur l'avenir des droits d'auteur en l'absence du maître d'orchestre, Armand Obou. ?'Est-ce que votre successeur aura une oreille attentive comme vous ?, s'est-il en effet demandé presqu'en sanglots. Et de poursuivre ?'Si vous devez quitter le Burida, que Dieu vous donne mille fois mieux ailleurs''. Une remise de dons composés de dictaphones numériques aux journalistes culturels ? partenaires - du Burida, ainsi qu'un téléviseur écran Plasma, a été faite par l'administrateur provisoire Armand Gérard Obou, ancien fonctionnaire du Bnetd.

Krou Patrick

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