mercredi 1 juillet 2009 par Notre Voie

Depuis un moment, des journaux affichent à leur Une? des affirmations salissantes pour la Société nationale des transports terrestres (SONATT). Quand vous avez fini de lire ces articles, vous vous rendez tout de suite compte qu'il s'agit plus ou moins d'affirmations gratuites et diffamatoires. Parce que, tout simplement, ces articles émanent des poubelles de l'Internet utilisées abusivement par certains criminels pour salir d'honnêtes citoyens. Dans le cas spécifique de la SONATT, sans insister pour ne pas mettre à mal les confrères qui ont utilisé ces informations puisées sur la toile et qui accusent des responsables de cette entreprises de lesbianisme ou de frivolité, disons tout simplement qu'il s'agit de cyber criminels qui pour une raison ou une autre ont voulu salir, diffamer. En effet, ces écrits qui ont barré la Une? d'un quotidien national ont été expédiés à beaucoup de quotidiens y compris votre quotidien. Après analyses plusieurs journaux les ont rangés dans le lot de rumeurs véhiculées sur la toile. Nous avons même attiré l'attention de certains jeunes confrères sur ce piège. Mais des journalistes s'y sont engouffrés tête baissée. Pourquoi? L'envie du scoop, du sensationnel? Ils ont canardé à partir d'informations distribuées à la pelle par quelqu'un qui en voulait sûrement à la direction de la SONATT. Les dames diffamées ont porté plainte auprès du procureur de la République.
L'utilisation abusive des informations sur la toile n'a pas que sali des dames accusées de tous les maux. La SONATT elle-même en a fait les frais. Un trou d'un milliard à la SONATT? qui serait proche de la banqueroute ont été les titres d'un quotidien. Quel bilan a-t-il lu? Qu'appelle-t-il banqueroute? On ne joue pas avec les mots ou les expressions économiques. Pour information, disons tout juste que la SONATT déficitaire en 2007 de 600 millions de FCFA est passée à un bénéfice net de 250 millions FCFA en 2008 sous Assié Agnar Amon, l'actuel directeur général. Il faut éviter de reproduire tout ce que les cyber criminels servent sur la toile. Il y va de notre crédibilité et du sérieux du journal que nous servons. Pour parler d'un trou d'un milliard dans une entreprise, il faut non seulement le bilan mais des éléments qui permettent de l'affirmer. Pour traiter des dames de lesbiennes ou de frivoles, de simples rumeurs ne suffisent pas. Des personnes mal intentionnées déposent quotidiennement des dossiers dits en béton dans les rédactions, qui à la vérité, sont de véritables tissus de mensonges.

Franck Dally

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