mercredi 1 juillet 2009 par Fraternité Matin

Le ministre de tutelle a signé, hier, une convention devant faciliter la réalisation d'un vaste programme immobilier au profit des travailleurs.



Le rêve de tout fonctionnaire de posséder un toit pourra devenir réalité. Notamment pour ceux dont les revenus ne permettent pas d'accéder au crédit immobilier. Et cela, grâce à la convention de partenariat portant soutien au programme immobilier de la Fonction publique qui a été signée hier entre le ministre Hubert Oulaye et la Société ivoirienne de ciments et matériaux (Groupe Socimat) représentée par son directeur général, Palcher Johann. Avec cette convention, la tonne de ciment sera à 70.000F au lieu de 100.000F, pour tout programme initié par le ministère de la Fonction publique et de l'Emploi pour des projets d'au moins 100 logements. Il envisage d'en réaliser 100.000 au minimum pour les fonctionnaires. Afin que la volonté du Président Gbagbo de faire acquérir un toit à chaque ivoirien devienne une réalité. L'idée est partagée par le ministère de la Construction, de l'Habitat et de l'Urbanisme qui était représenté par le directeur général de l'architecture et de l'habitat, M. Koupo Gnoleba, ainsi que par le Bnetd et la Bni, le partenaire financier. De 2001 à 2009, cela fait 9 ans que nous sommes sur ce projet. Il y a eu beaucoup de propositions. Mais c'est seulement maintenant que nous voyons le bout du tunnel. le ministre Hubert Oulaye a déclaré que dans les semaines qui viennent, un projet bénéficiant des clauses de ce programme verra le jour. Pour environ 300 à 700 maisons. Le site est identifié ainsi que l'opérateur. Il a promis de faire en sorte que les agréments ne soient donnés qu'à des entreprises sérieuses, qui ne l'utiliseront pas à d'autres fins. Et aussi que le coût final pour l'acquisition des logements soit véritablement à la portée des fonctionnaires. Selon M.Latthe Ahouanzi, directeur de la gestion du personnel civil de l'Etat, le déficit de logement en Côte d'Ivoire est estimé à 500.000 habitations. Avec plus de 250.000 à Abidjan. A cela s'ajoutent 20.000 nouvelles demandes chaque année. Toutes choses qui favorisent une spéculation immobilière qui fait qu'un grand nombre de familles ne peuvent avoir de logement.



Marie-Adèle Djidjé


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