mardi 30 juin 2009 par Le nouveau navire

La 25ème réunion de la Banque d'investissement et développement de la Cedeao (BIDC) qui s'est tenue récemment nous sert de prétexte pour découvrir cette importante institution d'intégration.
Le traité de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) suite logique de sa création le 28 mai 1975 avait institué le fonds de coopération, de compensation et de développement de la Cedeao. Ce Fonds était un instrument financier de la communauté. Cette structure est devenue opérationnelle en 1979. Bien après, la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, lors de la vingt deuxième session des 9 et 10 décembre 1999 a décidé de la transformation du Fonds de la Cedeao en une institution dénommée Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (BIDC). Elle a débuté ses activités le 1er janvier 2004. Ainsi, la BIDC tend à devenir bientôt la première banque régionale de financement du secteur privé. Elle se veut un véritable outil de lutte contre la pauvreté, de création de richesse et de promotion de l'emploi en vue du bien-être des populations de la région. La mission est de réunir les conditions permettant l'éclosion d'une Afrique de l'Ouest économiquement forte, industrialisée, prospère et parfaitement intégrée tant au plan interne que par rapport au système économique mondial, afin de profiter des opportunités offertes par la mondialisation. Conformément à son statut, la BIDC vise à contribuer à la réalisation des objectifs de la communauté en accompagnant les projets de création d'infrastructures d'intégration régionale autour des autres projets de développement dans les secteurs public et privé. Elle s'engage également à aider au développement de la communauté par le financement de programmes spéciaux. Outre ses interventions aussi bien dans le secteur public que privé la BIDC s'est engagée dans le financement du commerce intra-régional afin de favoriser les échanges entre les Etats membres de la communauté. Elle apporte aussi son soutien à l'agriculture en vue de permettre aux Etats membres de la communauté d'atteindre l'auto suffisance alimentaire. Elle touche la promotion et le financement des projets du MDP (Mécanisme de développement propre) notamment les projets relatifs à l'efficacité énergétique, du carbone à travers sa contribution à la création du Fonds africain des Biocarburants avec la participation de la Banque mondiale et d'autres partenaires. Le capital initial de la BIDC est de 603 millions d'unités de compte (uc) soit environ 750 millions de Dollars E.U. le capital est détenu à 67,67% par les Etats membres de la Cedeao et 33,33% sont offerts à la souscription des membres non régionaux. Les instances de la BIDC sont le conseil des gouverneurs et le conseil d'administration. La BIDC utilise les instruments suivant les prêts directs à moyen et long termes, à taux concessionnel ou non (secteur public).Pour le secteur privé, les directs à moyen et long termes, les prises de participation sous forme d'intervention en fonds propres ou quasi propres (obligations convertibles, prêts participants), les lignes de crédit et les accords-cadres de refinancement en faveur des institutions financières nationales des Etats membres, les émissions et la garantie d'emprunts obligataires, de bons et de titres, l'ingénierie financière et les services financiers. La BIDC s'attache à poursuivre sa mission hormis sa mission de soutien au secteur privé et public, la banque se penche sur l'amélioration de la qualité, de la compétitivité et la diversification des industries et des services. La BIDC vise à mettre en place des programmes en faveur des PME-PMI et aux initiatives qui favorisent l'amélioration du climat des affaires.

Source : BIDC

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