Trois mois presque jour pour jour après le lancement le 28 mars 2009 à Grand-Bassam, les championnats Oissu ont livré leur verdict le samedi dernier au Parc des sports de Treichville. Quinze grandes finales ont meublé les finales nationales qui ont célébré la survie du sport scolaire et universitaire. Démontrant, si besoin en était que le sport pratiqué dans les écoles, collèges, lycées et universités reste le meilleur vivier du sport national, l'OISSU a une nouvelle fois réuni de nombreux talents naissant du football, du handball, du basketball et de l'athlétisme. Avant que les jeunes sportifs ne se chauffent les muscles, les ministres du Sport, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle et les responsables du département de l'enseignement supérieur ont conjugué leur effort pour réaffirmer la ferme volonté du gouvernement ivoirien à maintenir la flamme. Samedi donc, le ministre Banzio a pu se rendre compte qu'il a eu raison de croire en l'OISSU et surtout de tout faire pour le réanimer. Accompagné de certains joueurs de l'équipe nationale de football (Bakari Koné, Koné Arouna), Dagobert Banzio a donné les coups d'envoi des finales dans les différentes disciplines. Après, les 360 athlètes, issus du primaire, du secondaire et du supérieur, se sont mesurés dans les 15 finales nationales.
En athlétisme, c'est Mlle Vahoua Lou Djessa de l'Epp Bonoua, qui a signé le meilleur temps sur le 4000 m du cross avec un chrono de 17'07''. Son pendant chez les garçons s'appelle Koné Yacouba de l'Epp Sogefiha Abobo. Il a parcouru l'épreuve en 14'33''.
Dans les sports collectifs, les apprenants ont montré de bonnes aptitudes sportives et ont gratifié le nombreux public de beaux spectacles. Au grand plaisir du directeur de l'OISSU, Henri Kouassi qui peut se vanter d'avoir réussi son pari.
Koné Lassiné