mardi 30 juin 2009 par Notre Voie

L'opération de ratissage s'est arrêtée le 21 juin dernier à Bouaflé.
Selon nos sources, le président départemental de la Commission électorale indépendante de Bouaflé aurait demandé à ses agents de refuser tous les extraits qui ne portent pas les numéros de l'ordonnance délivrée par la justice. Selon les mêmes sources, sans procéder au contrôle véritablement, les agents refuseraient en bloc tous les extraits que les populations leur présentaient. Conséquence, 400 personnes attendent à Bonon, 200 dans le Yassoua, 600 dans le Yowlé, 200 dans la tribu Gola, soit 1.400 personnes sans papiers qui attendent.
Pour éviter qu'il ait des citoyens sans papiers dans sa circonscription après l'opération d'enrôlement, le préfet de région, préfet de Bouaflé a rencontré les populations et le président de la Commission électorale, indépendante le 27 juin dernier à Bouaflé. A cette rencontre, le Préfet a indiqué qu'il vaut mieux accepter les pétitionnaires, les enrôler et faire le rapport et des remarques après dans un procès verbal. Pour lui, il faut éviter de créer des situationsqui pénalisent des citoyens sur des bases non avérées. Il sera plus facile de rayer les noms sur la liste que d'en ajouter. Malgré ces conseils, les bureaux des centres d'enrôlement sont restés fermés hier lundi 29 juin. Situation qui a provoqué la colère des populations qui ont pris d'assaut le siège da la Commission électorale indépendante locale. Joint par téléphone, le directeur départemental de la campagne de Gbagbo à Bouaflé, M.Thierry Bouikalo Bi, a souhaité que la Commission électorale indépendante accorde une semaine de prolongation à Bouaflé.

Eustache Gooré bi

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