samedi 27 juin 2009 par Notre Voie

Non au recours au pouvoir d'Etat par la force et la rébellion?
Ces propos sont du chef de l'état qui était face aux avocats du monde entier , hier dans le cadre de la commémoration des 50 ans du barreau de Côte d'Ivoire.
Laurent Gbagbo n'a pas mâché ses mots, parlant de l'Etat de droit au centre des assises du cinquantenaire qui se tiennent depuis lundi dernier à la Fondation Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Hommage, reconnaissance et encouragement.
Ces mots pleins de valeurs constituaient la caractéristique du discours d'historien tenu hier à Yamoussoukro par le chef de l'état devant les avocats accourus des 4 coins du monde pour prendre part à la commémoration des 50 ans du barreau de Côte d'Ivoire.
Non, il n'est pas nécessaire de recourir au pouvoir d'état par la force et la rébellion. Quiconque s'engage sur cette voie s'engage sur une voie mauvaise ; protégeons la république après cette sortie de crise. Nous devons protéger la république?, a asséné le président Gbagbo.
Collant du coup au thème : Etat de droit qui meuble les assises démarrées depuis, le 22juin dernier à la fondation Félix Houphouët Boigny par les réflexions des jeunes avocats de l'espace UEMOA.
En historien chevronné , le chef de l'état qui a fait son entrée à 17 h 16, dans la grande salle de 2000 places a rendu un vibrant hommage aux avocats et aux deux anciens chefs d'Etat présents au rendez-vous de Yamoussoukro .
C'est-à-dire Jerry Rawlings du Ghana et Abdou Diouf du Sénegal.
L'hommage du président de la république a porté essentiellement sur la longue marche des avocats en quête du respect des libertés. C'est-à-dire, présents partout où les libertés sont mises à mal.
Le président Gbagbo s'est alors souvenu de l'arrestation de Memel Foté en 1959, client du célèbre avocat Me Verges à qui l'administration Pechoux a interdit la défense. Les avocats sont toujours montés au créneau quand les libertés sont menacées en Côte d'ivoire. Votre métier a donné ses lettres de noblesse à la politique et à la démocratie?, a-t-il égrené. Et de rappeler le rôle joué par les avocats lors des événements du 18 février 1992 en Côte d'ivoire et du système de l'apartheid en Afrique du Sud.
L'indépendance des avocats c'est notre liberté?, tranche -t'il. en guise de reconnaissance, il a annoncé la signature sous peu d'un décret consacrant la liberté des avocats.
Des présidents Rawlings et Diouf, Laurent Gbagbo dira d'eux qu'ils sont des symboles de démocratie en Afrique.
Un hommage que ces deux anciens chefs d'Etat ont justifié lors de leur intervention constituant un véritable cours de démocratie salué à sa juste valeur par Claude Mentenon, bâtonnier de Côte d'ivoire et tous les autres barreaux mobilisés parmi lesquels figure la conférence internationale des barreaux (CIB).
Tous ces représentants venus de l'extérieur ont exprimé leur satisfaction à Me Mentenon Claude et ses confrères qui ont reçu un cours magistral de Me Verges à la satisfaction générale de l'auditoire de qualité


Félix Teha Dessrait Envoyé spécial à Yamoussoukro

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