vendredi 26 juin 2009 par Le Patriote

Le secteur des télécommunications devient progressivement la poule aux oeufs d'or en Côte d`Ivoire. Pour l'année 2008, un chiffre d'affaires de 682 milliards de FCFA dont plus de 80% sont générés par la téléphonie mobile, a annoncé récemment Dr Lemassou Fofana représentant le ministre des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, Hamed Bakayoko. C'était au cours de la présentation de Afrique en Ligne , une enquête minutieuse, réalisée par le Cabinet Ernst & Young, fondée sur des entretiens approfondis avec des dirigeants du secteur à l'échelle nationale, régionale ou panafricain à l'hôtel Pullman, au Plateau. Selon Dr. Lemassou Fofana, directeur de Cabinet du ministre des NTIC, le secteur des télécommunications, est l'un de ceux qui ont connu le plus fort taux de croissance durant ces 15 dernières années en Côte d'Ivoire et de manière générale en Afrique. En effet, selon lui, le parc des abonnés est passé de 247 573 abonnés de téléphone fixe à 356 503 au 31 décembre 2008, soit une progression de 44%. Et pour la téléphonie mobile, l'on enregistre aujourd'hui plus de 10.500.000 abonnés. Mais surtout un taux de pénétration de la toile (Internet) de 5% soit un million de personnes qui surfent quotidiennement. De 2007 à fin 2008, notre secteur qui représente 6% du Produit intérieur brut (PIB) a été un moteur de la croissance de l`économie ivoirienne , a indiqué M. Lemassou Fofana.
Poursuivant, il a indiqué que le marché de la téléphonie mobile en Côte d'Ivoire offre 4.000 emplois directs. Avant lui, le directeur de Global Télécommunication Center, Serges Thiémélé, avait présenté la plaque de données sur l'évolution du secteur des télécommunications en Afrique mais surtout sur les différents défis majeurs que le secteur se doit de relever. Parmi les principaux défis, figure l'incertitude réglementaire et politique , a-t-il précisé, en indiquant qu'au terme de l'étude menée auprès des opérateurs, tous se méfient de la capacité des gouvernements à s'ingérer au processus de régulation. La nécessité de l'indépendance des régulateurs n'a jamais été aussi forte a conclu M. Thiémélé.
Moussa Keita

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