vendredi 26 juin 2009 par Fraternité Matin

Le candidat réformateur malheureux à la présidentielle iranienne, Mir Hossein Moussavi, a dénoncé jeudi les restrictions et pressions qui lui sont infligées pour qu'il retire sa plainte pour irrégularités dans le scrutin du 12 juin, mais affirme qu'il ne renoncera pas. En outre, 70 universitaires ont été interpellés après l'avoir rencontré mercredi. Sur son site Internet officiel, Kalemeh, Moussavi souligne avoir subi des pressions? pour retirer sa plainte. Mais il affirme qu'il ne baissera pas les bras. Je ne suis pas près d'arrêter de demander les droits du peuple iranien?, a-t-il ajouté, se disant déterminé à prouver qu'il y a eu des fraudes, et que leurs auteurs étaient les principaux responsables des récentes violences et de l'insurrection?, qui ont répandu le sang du peuple?.




Le rival malheureux du président sortant l'ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad a également assuré, contrairement à ce qu'affirment les médias d'Etat, qu'il n'y avait pas d'étrangers derrière les manifestations. Le mouvement vert n'est pas dépendant des étrangers?, a-t-il souligné.




Dans le même temps, le guide suprême de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, a définitivement entériné les résultats de la présidentielle, excluant de remettre en cause la victoire d'Ahmadinejad. Selon le décompte final, ce dernier a obtenu 62,6% des suffrages et Moussavi 33,75%.




De son côté, Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé les critiques adressées par l'Occident à l'Iran pour sa gestion de la crise, s'en prenant directement au président américain Barack Obama. Pourquoi M. Obama, qui défend le changement, s'est-il laissé piéger et suit-il le même chemin que (George W.) Bush??, a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par la télévision publique.




AP









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