vendredi 26 juin 2009 par Le Nouveau Réveil

Une équipe restreinte du Comité de coordination du Conseil politique du PDCI-RDA a séjourné, hier, à Daoukro. Conduite par le ministre Amon Tanoh Lambert, l'équipe partie d'Abidjan a échangé pendant trois heures d'horloge avec le président Henri Konan Bédié. Les images de la rencontre.

Monsieur le président, vous avez conduit une délégation du conseil politique du PDCI à Daoukro pour y rencontrer le président Henri Konan Bédié. De quoi s'est-il agi concernant votre séance de travail avec le président Bédié ?

D'abord une correction, c'est un comité restreint du conseil politique. Ce n'est pas le conseil politique tout entier. C'est un groupe de réflexion et de contact. Il est nécessaire que de temps en temps, nous échangions avec le président du parti. C'était l'objet de cette mission.


Précisément, quel est le rôle du comité de coordination restreint à l'intérieur du PDCI ?

C'est que les effectifs, si je peux le permettre, vous l'avez dit, sont pléthoriques. On ne peut pas discuter. Ici, on se réunit dans ce salon et on a l'occasion de discuter à tête reposée et dans la plus grande intimité pour ne pas dire plus. C'est un avantage. Alors que quand il y a la foule, on n'a pas le temps parce que tout le monde veut intervenir. C'est le rôle de ce comité du conseil politique. Nous nous réunissons tous les mercredi que Dieu fait. C'est important. C'est peut-être le seul organe même informel qui fonctionne de façon régulière, faisant preuve d'assiduité, de persévérance aussi dans les analyses que nous faisons. Analyses sur la situation politique nationale et internationale, sur le fonctionnement du parti. Il est bon que nous fassions part de nos réflexions au président du parti.


Alors, monsieur le président, par rapport à la séance de travail d'aujourd'hui, quels sont les points dont vous avez discuté avec le président ?

On a évoqué beaucoup de problèmes. Je ne saurais vous donner les détails. Il y a le fonctionnement du parti, il y a l'actualité politique, nous sommes à la veille des grandes élections, je dirais à grands tirages. Et d'autres informations. Même sur le plan international également. Nous avons fait part de nos préoccupations, de nos réflexions, quelquefois de nos analyses et même de nos critiques. Sinon de nos auto critiques. Et pour interpeller le président pour savoir quelle est sa réaction. A c?ur ouvert. Ça a été un entretien vraiment à c?ur ouvert.


Est-ce qu'il y a une convergence de vue au niveau des deux parties, je voudrais dire au niveau du président Bédié et de votre communauté ?

C'est difficile à dire mais ce qu'on peut retenir, c'est que nous avons les mêmes préoccupations. C'est-à-dire les intérêts du parti, la reconquête du pouvoir par le parti. Et sur ce point-là, il n'y a pas de discordance.


Monsieur le président, nous allons certainement aborder la campagne présidentielle et les élections. Quelles sont les dispositions que prend votre comité ? Avez-vous des tournées à faire ?

Ce comité est quelque peu informel. Il y a des gens désignés pour mener la campagne. Les listes ont été publiées. Il va avoir des corrections. Il y a les jeunes, les femmes et les responsables à la base qui, finalement, vont jouer les grands rôles. Nous sommes des conseillers politiques. Notre rôle n'est pas de mener campagne directement, mais de faire des suggestions si c'est nécessaire pour orienter des actions même en période de campagne.


Etes-vous satisfait de cette mission à Daoukro ?

Oui, parce que nous avons passé plus de trois heures d'entretien. C'est assez exceptionnel à Daoukro. Les délégations qui vont là-bas ne restent pas aussi longtemps, vous le savez. Donc, nous tirons cette satisfaction que le président nous ait consacré tout le temps nécessaire pour nous écouter et nous livrer aussi ses réponses à nos préoccupations.

Entretien réalisé par Patrice Yao
et Diarrassouba Sory

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