jeudi 25 juin 2009 par Nord-Sud

Malgré la défaite des Etalons concédée samedi (3-2) devant les Eléphants, Paolo Duarte se dit fier de son groupe. Mes joueurs ont livré un grand match , affirme le jeune technicien portugais.


Avez-vous digéré votre première défaite à la tête des Etalons ?

Je tiens à préciser que le Burkina Faso n'a pas perdu. C'est la Côte d'Ivoire qui a gagné.


Que voulez-vous dire ?

Je dis cela parce que le Burkina Faso a livré une grande partie devant les Eléphants, samedi. C'est la preuve de la qualité de cette équipe que je dirige. Il y avait de l'ambition, de l'envie, un esprit de groupe. Bref, j'ai aimé l'attitude de mes joueurs. Face à la meilleure équipe d'Afrique derrière l'Egypte, les Etalons ont joué un beau match. C'est ce que je retiens.


Comment expliquez-vous votre défaite si les Etalons ont été si bons?

Mon équipe a joué deux fois mieux que les Eléphants. C'est leur meilleur match qu'elle a livré depuis que je l'entraîne. On a fait un grand match mais on a perdu. C'est cela aussi la loi du football. Les Eléphants n'ont eu que trois occasions de but qu'ils ont concrétisées. Sur le premier but, toutefois, Koulibaly Paul ne fait aucune faute sur Baky Koné. L'arbitre s'est laissé abuser. La faute était vraiment inexistante.


Quel était votre plan de bataille samedi ?

Je tiens le même discours à mes joueurs depuis que je suis à la tête des Etalons. Ils doivent se battre sur tous les ballons comme des forcenés. Je leur répète qu'ils sont capables de battre n'importe quelle équipe s'ils gardent la même attitude qu'ils ont depuis neuf matches. Souvent, cependant, ce n'est pas la meilleure équipe qui gagne et j'ai accepté le résultat sportivement.


L'espoir de disputer le Mondial 2010 s'est-il envolé ?

J'ai toujours dit que notre objectif est la Can 2010 en Angola. Il y a eu un temps où cela était quelque chose d'impossible mais aujourd'hui les gens ont des ambitions. Et c'est une bonne chose. En tout cas, nous ne cracherons pas sur une occasion d'aller en Coupe du monde. Nous jouerons le coup à fond. Si on ne le réussit pas, on repartira à l'abordage la prochaine fois. Je félicite la Côte d'Ivoire pour sa victoire. Mais je tire aussi mon chapeau à mon groupe. Aujourd'hui je suis fier. C'est même un honneur pour moi de travailler avec de tels garçons.


Entretien réalisé à Ouaga par Guy-Florentin Yaméogo

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