La visite des sites devant accueillir les 5000 ex-combattants et les 8000 gendarmes et policiers pour la sécurisation des élections a pris fin hier par les étapes de Séguéla et de Man. Ce sont 2 sites à Séguéla (Camp du génie militaire et le Peloton mobile) et 4 à Man (la Direction de la maintenance des travaux publics, SODEFOR, le centre médico-social de la CNPS et le peloton mobile) qui ont été visités par le ministre Amani Michel et sa délégation. A Séguéla, le site prévu à Kany n'a pu être visité. A la suite de cette visite, le ministre Amani a annoncé que " l'encasernement et le redéploiement seront possibles dans une ou deux semaines ". Car, selon lui, certains travaux doivent être réalisés rapidement. " L'urgence de la situation le recommande " a-t-il ajouté avant de demander aux soldats " de faire le dernier sacrifice " pour accepter le peu qui leur sera proposé. Pour l'urgence, il a aussi annoncé une réunion technique avec la commission technique de réhabilitation des sites militaires des FAFN le vendredi. Suivie d'une autre réunion avec le ministère de l'Economie et des finances pour prendre des décisions. Le même optimisme a été manifesté par le chef d'état-major des FAFN, le général Bakayoko Soumaïla. Qui a indiqué que les 5000 volontaires de l'armée nouvelle ont été sélectionnés de même que les 3400 devant faire partie du Centre de commandement intégré (Cci). Dont le statut sera réglé le lundi prochain lors d'une réunion. Le représentant du Facilitateur, Baldini Boureima, a d'ailleurs, ajouté que " l'avenir est serein " en ce qui concerne l'encasernement des ex-combattants.
François Konan
Envoyé spécial à Bouaké, Korhogo, Séguéla et Man