L'ex-porte-parole du Collectif national des dockers et dockers transits pour la défense de leurs droits (Cndd) vit des jours difficiles en ce moment. En effet depuis son point de presse du 10 juin dernier, à la suite duquel il fut débarqué par le bureau exécutif de son syndicat, Pierre Guigréhi Aklegbou, a le sommeil troublé. Par ailleurs premier vice-président dudit syndicat, il soutient que deux individus sont passés à deux reprises à son domicile. Etant absent, ces derniers ont sommé sa nièce avec laquelle il vit, de lui dire qu'ils reviendront pour lui ôter la vie. Par mesure de précaution, Pierre Guigrehi Aklegbou, prend soin de faire partir entrer sa nièce au village. Mieux, il dort rarement chez lui. Mais dans la nuit du lundi 15 juin dernier, pendant qu'il était à une rencontre avec les membres du Cndd, les individus vont laisser un message fort en son absence. Ils fracturent sa porte et saccagent son domicile. Il découvrira le forfait le lendemain matin lorsqu'il entre chez lui pour récupérer quelques effets. Ces voisins du quartier ont soutenu n'avoir rien entendu. Excédé par ces actes de gangstérisme d'un autre âge digne des films mafieux, il saisit les autorités compétentes pour le constat d'usage. Aussi, saisit-il le ministre de l'Intérieur et porte plainte devant le procureur de la République contre X pour menace de mort. Notons que ses déboires ont commencé suite à son point de presse au cours duquel il avait demandé la démission du directeur général du Port autonome d'Abidjan, Marcel Gossio. Une démarche qui selon lui, n'a pas été du goût de son syndicat et même de certaines personnalités?. Cependant, malgré ces intimidations doublées de menaces de mort, il dit avoir la conscience tranquille et continuera de dire la vérité pour le bonheur de l'économie ivoirienne.
Yenon R. Assi assyelie@yahoo.fr