mercredi 24 juin 2009 par Le Patriote

Hier était jour de fête à Bouaké. L'arrivée du candidat du Rassemblement des Républicains à la présidentielle du 29 novembre prochain dans la capitale de la Vallée du Bandaman était la principale conversation dans la ville. Le souvenir du déferlement humain lors de la tournée de l'an 2000 est encore vivace dans les esprits. L'impressionnant cortège de la délégation qui se signale à Gnangban à 5 km de Djebonoua est obligé de marquer un arrêt. Plusieurs dizaines de motos, dans un concert de klaxons stridents, prennent la tête du cortège. A 15h20, arrivée à Djebenoua. Une banderole flottante indique l'arrivée d'ADO dans la région du Bandaman. En plus du maire Fanny Ibrahima, Touré Mamadou, de la direction régionale de campagne, on note la présence du commandant docteur et le directeur des forces paramilitaires des Forces Nouvelles, le ministre Messamba Koné, le 3éme adjoint au maire de cette cité et surtout la présence du chef, Koffi Digbeu.
Sous des bâches dressées en face de la brigade de gendarmerie de la localité, un beau monde attendait l'illustre hôte. Les civilités sont rendues aux autorités coutumières. Les échanges durent juste quelques minutes, puis le cap est mis sur Bouaké distant de 19 km. Le cortège est maintenant long de plus d'une centaine de véhicules et de plus deux cent motos. Toutes les voies sont occupées et deviennent des sens uniques : direction Bouaké. Les populations des villages et quartiers traversés sont massées le long du tronçon. Et voilà le corridor, bondé de monde. Chants et danses accompagnent le champion des Républicains et sa délégation. Au fur et à mesure que le cortège progresse vers le centre ville, la foule devient plus compacte. Au quartier commerce, la vie s'est arrêtée un instant. L'ex DGA du Fonds monétaire international qui ne peut résister à cette grande marque de sympathie et de fraternité se tient debout dans son véhicule 4X4 décapotable pour saluer ces milliers de bouakéens qui l'accueillent. Au niveau du rond point jusqu' à la préfecture, le cortège progresse au pas des engins motorisés et des sympathisants qui, à pieds, rythment la marche. La même foule compacte s'est par la suite déportée au siège du secrétariat général des FN où les civilités ont été rendues aux responsables. Personne n'oubliera de si tôt, à Bouaké, ce jour où ADO a soulevé toute la ville.

Coulibaly Brahima, envoyé spécial

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