jeudi 18 juin 2009 par Fraternité Matin

Un atelier a été ouvert à l'Assemblée nationale pour endiguer le fléau.

A l'initiative du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées en collaboration avec la Fondation Friedrich- Ebert et le Projet sur la politique de sécurité en Afrique de l'ouest, un atelier se tient à Abidjan, depuis hier et ce, jusqu'à demain, sur le thème : Réflexions sur la criminalité transfrontalière en Afrique de l'ouest : le rôle des parlements.

Il s'agit, pour les organisateurs, de faire en sorte que les parlements soient efficaces dans leur contribution. Tant la criminalité a atteint un seuil inqualifiable. Tous ces maux s'installent dans la sous- région parce qu'il y a la pauvreté. L'Afrique de l'ouest est, depuis 1989 et voire avant, secouée par des crises, a fait remarquer le vice-président de l'Assemblée nationale, Kouamé Secré Richard, représentant le Président Mamadou Koulibaly, empêché.

Il a, à cette occasion, cité les cas du Liberia, de la Sierra Leoneet de la Côte d'Ivoire.

Au nom de l'Assemblée nationale ivoirien, Kouamé Secré Richard s'est félicité de la tenue de cet atelier qui, selon lui, permettra aux parlements de la sous- région, de travailler ensemble pour combattre ce fléau. Car, dira-t-il, où il y a l'instabilité, l'insécurité s'installe.

Le représentant de Mamadou Koulibaly n'a pas manqué de souligner que les pays africains seront à la merci des gens qui ne respectent que leurs forces, leurs armes et non la loi. Et, de couper court : Les Assemblées nationales ont un rôle important à jouer parce qu'elles contrôlent l'exécutif. Aussi, dit-il que le résultat du présent atelier est très attendu.

Auparavant, les responsables de la Fondation Friedrich- Ebert et du projet sur la politique de sécurité en Afrique de l'ouest ont, dans leur propos, indiqué que la criminalité transfrontalière est une menace.



Emmanuel Kouassi

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