mercredi 17 juin 2009 par Le Temps

L'épineux problème entre éleveurs et agriculteurs, source de nombreux conflits a été longuement abordé hier, par le chef de l'Etat. Qui a décidé de lui apporter une solution durable et définitive. Après avoir précisé que ce problème ne date pas d'aujourd'hui, le chef de l'Etat l'a scindé en deux : la transhumance interne et la transhumance transfrontalière. Au plan interne, Laurent Gbagbo a décidé de régler le problème par les textes de lois. "Je vais demander au ministre de la Production animale, a-t-il dit, de nous préparer dans les semaines à venir un projet de lois pour qu'on ne fasse plus l'élevage de façon empirique. Qu'on ne se promène plus avec les vaches et les b?ufs à travers champs et pays, à travers vallées et monts pour dévaster les plantations des autres. La loi que nous allons prendre va faire de l'élevage une profession. Celui qui veut faire de l'élevage doit fixer son terrain d'élevage, où il parque ses animaux, et où il leur donne de l'herbe. Tous ceux qui, malgré cette loi, feront la transhumance seront arrêtés, jugés et punis". A côté de cela, dira le chef de l'Etat, il y a une transhumance transfrontalière, c'est-à-dire ceux qui descendent avec leurs bêtes du Mali, de Burkina Faso, du Niger, de la Guinée. "Nous allons discuter dans le cadre de la Cedeao, a expliqué le Président de la République. Je vais proposer à mes frères de petits villages frontaliers où les animaux seront tués et, avec des camions frigorifiques, la Côte d'Ivoire ira acheter la viande. C'est la viande qui va descendre et non plus les bêtes".

T.B.T.

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023