M. Alain le Roy, secrétaire général adjoint de l'ONU, chargé du maintien de la paix, a été reçu, hier en audience par le président du PDCI-RDA, le Président Henri Konan Bédié. L'adjoint du Secrétaire général de l'ONU a été accueilli à la résidence du Président Bédié à 19 h 06 minutes par le secrétaire général du PDCI, Pr Alphonse Djédjé Mady et Pr Lénissongui Coulibaly, directeur de cabinet du Président Bédié. A sa sortie d'audience à 19 h 28, M. Roy a bien voulu indiquer la teneur de sa rencontre avec le Président Bédié. " Je suis venu à Abidjan pour me rendre compte de la façon dont l'ONUCI remplit son mandat. Mandat qui est confié par le Conseil de sécurité pour aider autant que possible le processus de sortie de crise et, en particulier, le processus électoral. Donc je viens de m'entretenir avec le président Bédié, pour connaître son évaluation, la façon dont le processus électoral se déroule pour arriver à cette fameuse date du premier tour des élections le 29 novembre. Je crois que l'impression générale qui ressort, c'est que tout le monde est confiant. Mais, il y a encore un certain nombre d'étapes à franchir. Dont la première est le 30 juin pour la clôture de l'enrôlement et puis après toutes les étapes pour arriver à la liste électorale définitive au mois de septembre ". M. Roy a précisé que des efforts seront encore faits pour appuyer le processus de paix. " C'est le rôle des Nations Unies d'accompagner le processus de sortie de crise qui est très bien engagé ", a-t-il dit. Avant d'ajouter que " maintenant, nous sommes un peu dans la dernière ligne droite, il est important que nous ne relâchions pas notre attention, notre vigilance pour que ce processus aille à son terme de la façon la plus paisible possible et la plus démocratique possible ". Concrètement, a conclu M Roy, " Le Représentant du Secrétaire général, M. Choi va continuer, il va être extrêmement vigilant. C'est son rôle. Il a le rôle de certifier la liste définitive, de certifier les résultats. Donc, jusqu'au bout, notre vigilance sera là, pour nous assurer que la dernière ligne droite du processus de la sortie crise se passe dans les conditions les plus paisibles et les plus démocratiques possibles ".
Diarrassouba Sory