Toutes les écoles primaires publiques d'Abidjan et de l'intérieur du pays sont paralysées depuis hier. Elles le seront d'ailleurs jusqu'à vendredi prochain. Aucun cours ne sera dispensé aux écoliers. C'est la conséquence du mot d'ordre de grève du collectif des syndicats de l'enseignement primaire public de Côte d'Ivoire. Cet arrêt de travail des instituteurs du primaire public court du lundi 24 au vendredi 28 novembre 2008. Ce collectif comprend huit syndicats (le MIDD, le Sneppci, la Ceeppci, le Serapci, le Syneppscaci, le Snebaci, la Cogeeci, le Saeppci). Le collectif a quatre revendications qu'il a soumis à l'attention du gouvernement. La définition de la nouvelle grille indiciaire des instituteurs et une date précise des effets financiers qui ne doit pas dépasser le 1er janvier 2009 ; le respect des écarts de cette définition de cette grille tels que définis en annexe du décret, n°93-607 du 02 juillet 1993 ; la prise en compte de l'augmentation de 150 points dans la définition de cette grille ; le paiement intégral des arriérés de salaire dus aux instituteurs admis au certifcat d'aptitude pédagogique (CAP) de 1988 à 1992. Ce collectif précise en outre que la revalorisation indiciaire ne devra en aucun cas exclure l'attribution de primes et indemnités à l'instituteur.
Pour ce collectif enfin, les négociations avec les deux tutelles (Fonction publique et Emploi d'une part et Education nationale d'autre part ont accouché d'une souris.
Charles Bédé