En vue de procéder à la réhabilitation des bâtiments de l'université de Bouaké détruits pendant la crise qu'a connue la Côte d'Ivoire, une mission de reconnaissance et d'évaluation des édifices universitaires à réhabiliter séjourne depuis hier à Bouaké et ce jusqu'au 17 novembre prochain. Elle est conduite par Ahonzo Alexis, conseiller spécial du Premier ministre et est composé des experts de la direction nationale du projet logé à la Primature, du Cnpra, du Pnud, du ministère de l'Enseignement supérieur et du ministère de la Construction et de l'Urbanisme. Cette opération financée par le Fonds ivoiro-suisse de développement économique et social (Fisdes) avec l'appui du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) fait partie du processus de redéploiement de l'administration. Elle a pour objectif de procéder au lancement des activités de réhabilitation des édifices universitaires identifiés dans le cadre du projet intégré Fisdes. A travers la reconnaissance de ces édifices et la prise en compte des réalités pouvant entraîner la modification du contenu du projet initial. Le chef de la délégation de cette mission, Ahonzo Alexis, a indiqué qu'à ce jour, il y a eu une évolution notable dans la réhabilitation des édifices publics sur le campus universitaire de Bouaké. Néanmoins, il a précisé que l'action du comité de pilotage se limitera uniquement aux bâtiments du campus I où il y a déjà une vie qui ne demande qu'à être renforcée. Contrairement aux bâtiments du campus II qui ont été très affectés par la crise du 19 septembre 2002. Pour le préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, Konin Aka, l'Etat de Côte d'Ivoire est confronté actuellement à de graves problèmes de trésorerie. C'est pourquoi, il a demandé aux uns et aux autres d'utiliser de façon rationnelle, le peu de moyens qui sera mis à leur disposition pour la réhabilitation de l'université de Bouaké. Le représentant résident du président de l'université de Bouaké, Dr. Yao Sékou, a dit que la démarche des membres du comité de pilotage rencontre leur adhésion. Parce que s'ils avaient commencé un peu plus tôt la réhabilitation des bâtiments comme l'a fait progressivement l'Onuci et la Licorne, le campus I de Bouaké aurait aujourd'hui ses équipements et tous ses bâtiments en bon état.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional