jeudi 13 novembre 2008 par L'intelligent d'Abidjan

Le président sortant de l'Unjci (Union des Journalistes de Côte d'Ivoire) a animé ? juste après une réunion du conseil exécutif ? une conférence de presse à la maison de la presse d'Abidjan (MPA) le mercredi 12 novembre 2008. Amos Béonaho a saisi cette opportunité pour dévider son chapelet sur tous les sujets liés au prochain congrès. Selon lui, le congrès aura bel et bien lieu les 12, 13 et 14 décembre prochains. C'est en tout cas la substance du speech du président de l'Unjci. Amos Béonaho a fait savoir que pratiquement rien ne s'opposait à la tenue du congrès sauf la possibilité d'un éventuel report est envisageable dans la mesure où le comité d'organisation dudit congrès continue à ce jour de faire du lobbying pour recruter des fonds pour son organisation. Le cas échéant, fera-t-il savoir, le congrès pourrait être organisé dans le premier trimestre de l'année 2009. S'adressant sur un ton très remonté à ses délateurs, Amos Béonaho, président de l'Unjci, a révélé qu'il a hérité de son prédécesseur Honorat de Yédagne de nombreux déboires notamment une dette de 44 millions, une maison de la presse sans électricité, un véhicule sur cale, etc. Avant de clamer fièrement que l'Unjci n'est redevable de personne et de marteler : je ne suis pas candidat à ma propre succession. Je m'en vais après deux mandats de plein exercice. Et j'en appelle à la responsabilité de tous les candidats pour le respect des textes de l'Unjci . Répondant aux interrogations des journalistes sur l'enjeu de l'AG extraordinaire, le président Amos Béonaho a insisté sur la nécessité de l'Unjci d'être fille de son temps en s'adaptant aux réalités et exigences nouvelles de l'espace et du temps. C'est pourquoi, il a confié que l'AG extraordinaire n'aura pour seul rôle que de faire le toilettage des textes, parce qu'en réalité, dira-t-il, l'adoption des propositions reviendra au congrès. Selon les membres du conseil exécutif, cette mesure aura pour but de permettre au nouveau président de l'Unjci d'être doté de dispositions cohérentes et un cadre juridique plus adéquat pour l'épanouissement de son mandat. Pour justifier sa réticence à la signature des 100 demandes de cartes des membres de la RTI cooptées par le candidat David Mobio, Amos Béonaho a dit avoir trouvé cela étrange qu'à trois mois du congrès des demandes d'adhésion collective lui soient adressées mais pas des demandes individuelles d'adhésion à l'Unjci. S'interrogeant sur l'espèce, il a dû s'en référer au conseil exécutif. Ainsi, a-t-il rappelé les conditions d'attribution des cartes de l'Unjci (avoir au préalable la carte de journaliste professionnel). Et le président sortant a ensuite indiqué que depuis 2002, les cartes de l'Unjci n'étaient pas disponibles. En réaction à cette situation, une solution palliative a été trouvée et désormais, pour participer au congrès, le conseil exécutif a exigé la carte de journaliste professionnel. Amos Béonaho a présenté à l'assistance un dossier de demande de la carte de l'Unjci daté de 2004 portant la mention de David Mobio alors Vice-président de l'Unjci. Au président sortant de préciser, j'ai signé la carte de l'Unjci 2008 de David Mobio. L'éligibilité ou l'illégibilité d'un candidat n'incombe pas à Amos Béonaho. Je ne suis pas là pour faire du copinage mais pour faire appliquer les textes. En dernière instance, le président Amos Béonaho s'est exprimé sur la condamnation du 2è Vice-président du conseil exécutif, Assé Alafé. Il a soutenu que le conseil exécutif a pris acte de cette décision prononcée le 7 novembre dernier et a laissé entendre qu'une demande d'audience a été introduite auprès du Président de la République pour requérir de lui sa grâce pour la libération du journaliste, par ailleurs Dg de l'Intelligent d'Abidjan.

KDM

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