mardi 11 novembre 2008 par Le Nouveau Réveil

L'enrôlement étant devenu le premier pas vers la victoire aux prochaines élections, le PDCI ne lésine pas sur les moyens pour maximiser ses chances de succès. C'est pourquoi, le ministre Bamba Mamadou et sa délégation étaient à Abobo, samedi dernier, où ils ont pu discuter avec les délégués et les secrétaires de section. Pour commencer, le ministre Bamba Mamadou a signifié précisément aux militants d'Abobo les motifs de sa visite dans leur fief :"Je vous apporte les salutations fraternelles du président Bédié et du secrétaire général Djédjé Mady. Habituellement, c'est moi qui vous reçois à Cocody. Je suis là pour constater ce qui se passe sur le terrain. Nous allons échanger pour savoir ce qui va et ce qui ne va pas." Au cours de cette rencontre, les responsables du PDCI ont exprimé toutes leurs préoccupations et fait l'inventaire de leurs difficultés. "Il y avait 155 centres au départ. Mais depuis la reprise, les équipes ont doublé, soit 310 qui ne sont cependant pas tous fonctionnels. Des agents sont en retard ou absents sur les sites ; d'où quelques blocages", révèle Lago Nioleba, vice-président de la CNSI d'Abobo. Les problèmes évoqués par les différents intervenants sont quasiment les mêmes rencontrés partout à Abidjan."Des agents zélés trient les pétitionnaires. Il y a des extraits anciens qui sont rejetés à cause des timbres. En général, c'est le FPI qui crée les problèmes. Il y a les jeunes patriotes qui se substituent aux ONG et les agents INS qui ne respectent pas les consignes de la CEI", expliquent les militants. Quant à Ouattara Kouakou, il a plaidé pour que "la Direction du PDCI donne de l'aide aux délégués et aux secrétaires de sections qui présentent des signes d'essoufflement matériel. Car la bataille contre le FPI est impitoyable et gigantesque". Le ministre Bamba Mamadou a essayé d'apporter quelques éclairages sur ce qui pouvait l'être. Sans toutefois mettre la charrue avant les boeufs. "Sachons que notre force à présent doit être la cohésion, la détermination et l'abnégation. Le PDCI ne peut avoir de l'argent comme le FPI qui utilise les fonds du Trésor public. Battons-nous car il nous appartient, nous PDCI, de sauver ce pays. Je transmettrai vos préoccupations et vos doléances au président et au secrétaire général", a conclu l'envoyé du parti sexagénaire. C'est sur une note de prise de conscience et d'espoir de vaincre que la rencontre a pris fin vers 13h 15mn.

Marc Koffi

Photo: Patricia Ziahé

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