Comment se porte le football féminin dans la région du Zanzan ?
Le football féminin a commencé à prendre ici dans le Zanzan. Nous avons commencé depuis 2005. Au départ, il ne faut pas le cacher, c'était difficile. A cause de la pesanteur sociale et religieuse. Ce n'était pas facile pour les filles de jouer. Aujourd'hui, nous dénombrons près de 100 filles qui s'adonnent au football. Le phénomène a pris dans les villages. C'est ce qui explique qu'il y a des équipes venant de ces villages. On a initié le football féminin dans le championnat OISSU. L'équipe de Bondoukou a remporté le trophée face à une équipe d'Abidjan à Abengourou.
Peut-on dire que la première édition du tournoi a porté ses fruits ?
La première édition de ce tournoi a eu du succès retentissant. C'est ce qui a motivé les filles à venir s'inscrire. Les autorités ont aussi compris qu'il existe des équipes de football féminin. Les journaux en ont fait écho. Ce qui fait que les parents laissent de plus en plus leurs filles jouer.
Pensez-vous que le football féminin peut faire une forte entrée dans la région du Zanzan ?
On peut réussir dans ce projet si on a un véritable soutien en matériels de sport. Si les tournois se multiplient comme celui que nous disputons actuellement, cela serait intéressant. Nos équipes pourraient même participer au championnat national si le problème de distance trouve une solution.