vendredi 7 novembre 2008 par Le Nouveau Réveil

I-Les faits
Le lundi 3 novembre 2008, M. Assé Alafé, journaliste, directeur général de SOCEF-NTIC, société éditrice du quotidien L'Intelligent d'Abidjan, Vice-président du Conseil exécutif de l'UNJCI, membre du Conseil d'administration du GEPCI, candidat à la présidence du Conseil d'administration de l'Union, a été interpellé et gardé à vue par la Police nationale.
Le mardi 4 novembre, en fin de soirée, au cours d'un point de presse organisé par la hiérarchie policière, le porte-parole de la Police nationale, le commissaire principal Dagouri Gnawa Honoré, a notifié, devant les médias, les charges de faux et usage de faux à l'encontre de notre confrère. Interpellé pour délit de fraude sur l'identité, M. Assé Alafé a été présenté au parquet et déféré à la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan le mercredi 5 novembre. Il sera jugé ce vendredi 7 novembre 2008.
II- Les actes posés par l'UNJCI et le GEPCI depuis l'arrestation d'Assé Alafé
Informés de cette arrestation le lundi 3 novembre aux environs de 22 heures, les responsables de l'UNJCI et du GEPCI ont tenté, en vain, d'entrer en contact, cette nuit même, avec la hiérarchie policière pour avoir plus de précisions.
Le lendemain mardi, dans la matinée, une forte délégation de l'UNJCI et du GEPCI s'est rendue dans les locaux de la direction de la Police nationale pour en savoir davantage. Cette délégation, conduite par le Président du GEPCI et le Premier Vice-président de l'UNJCI, a été invitée par la hiérarchie policière à assister au point de presse qui a permis au porte-parole de la Police nationale de décliner les charges retenues contre le journaliste.
III- La position de l'UNJCI et du GEPCI
En l'état actuel de la procédure, il reste établi que les charges retenues contre notre confrère ne relèvent pas du délit de presse. Cependant, fort de la présomption d'innocence dont il jouit jusqu'à une décision contraire du juge, le Bureau exécutif du GEPCI et le Conseil exécutif de l'UNJCI lui manifestent, par tous ces actes posés, la solidarité de l'ensemble des Editeurs de Presse et des Journalistes depuis le début de cette affaire.
Ainsi, l'UNJCI et le GEPCI ont-ils commis le cabinet de l'Avocat-conseil, Me Séry Koussogro, pour assister Assé Alafé afin qu'il bénéficie d'une procédure judiciaire équitable. L'UNJCI et le GEPCI suivent avec la plus grande attention cette affaire et feront connaître leur position définitive en temps opportun.
Fait à Abidjan, le 6 novembre 2008
Pour le Conseil exécutif de l'UNJCI
Le 1er Vice président,
président par intérim
César Etou
Pour le GEPCI
Le Président
Denis Kah Zion

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