mercredi 5 novembre 2008 par Le Patriote

C'est un Me Sakko Souleymane, visiblement serein qui s'est présenté devant la presse hier à son cabinet. Animant une conférence de presse, le nouveau président de la fédération ivoirienne de handball, élu le samedi dernier, tenait à éclairer l'opinion nationale et internationale sur ce qui passe pour être une crise ouverte dans le milieu du handball ivoirien. En effet, quelques heures après son élection par plus des deux tiers des clubs affiliés à la FIHB, le ministère du sport, dans un communiqué a dénoncé l'assemblée générale et l'élection qui s'en est suivie. Mieux, le lundi dernier, le comité sortant, avec à sa tête, Ouattara Brahima refusait de reconnaître l'élection de M. Sakko. Hier face aux hommes de media, preuves a l'appui, Me Sakho a expliqué que son élection ne saurait souffrir d'aucune contestation. Pour ce faire, le juriste a battu en brèche l'argumentaire du ministère et de la fédération qui tourne autour de la composition du comité ad hoc et de la supervision du ministère de la jeunesse du sport et loisir. S'appuyant sur les textes et les statuts qui régissent la fédération, Me Sakko a rappelé qu'une assemblée générale extraordinaire pouvait être convoquée à tout moment si les deux tiers des membres en font la demande . Poursuivant, l'avocat a démontré que le ministère ne pouvait en aucune manière invalider son élection ou contester la régularité de l'assemblée générale du 1er novembre dernier. Avant d'indiquer que le comité ad hoc a invité le comité directeur de la fédération à prendre part à ses travaux. Et que par un courrier, le bureau fédéral a refusé de siéger dans le comité ad hoc. Se basant sur la disposition de droit qui dit que nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude , Me Sakho explique que le comité pouvait fonctionner sans aucun problème. Idem pour ce qui concerne le ministère qui a été régulièrement informé des différentes démarches. Et de conclure : les déclarations du ministère ne nous concernent pas du tout . Pour le nouveau président, c'est aller contre la volonté des clubs et des textes que de tenter d'annuler l'assemblée générale qui lui a confié les rênes du handball ivoirien. Répondant à une question, Me Sakko a expliqué que les clubs n'ont pas voulu attendre décembre, comme le souhaitait le comité directeur sortant, pour faire plaisir à un individu. Concluant cette rencontre, le nouveau président de la fédération ivoirienne de handball s'est voulu clair. Nous sommes prêts à aller sur le terrain sur lequel on nous invite . Tout en demandant au ministère même s'il donne l'impression de subroger au comité sortant de s'en tenir aux textes de la FIHB.
Koné Lassiné

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