mercredi 5 novembre 2008 par Notre Voie

La population du village de Konéfla, dans la sous-préfecture de Bouaflé, est encore sous le choc de l'effroyable drame du lundi 13 octobre 2008. C'est en effet, à cette date que curieusement celui dont on dit beaucoup de bien dans ce village, le septuagénaire Komlan Bi Balé Jeannot, a mis fin à la vie de sa concubine Bénié Lou Golenan Juliette, la soxantaine révolue, mère de 11 enfants. Comment en est on arrivé à cette situation.
Au dire des témoins occulaires de cette terrible scène qui ont requis l'anonymat, M. Komlan Bi Balé Jeannot se trouvait à Sinfra aux funérailles d'un des siens lorsque l'un de ses fils, dont l'identité ne nous pas été révélée, est venu d'Abidjan pour un problème urgent, nécessitant que son père débourse 40.000 F : somme exigée pour être repris dans le service où il a travaillé plusieurs années avant d'être licencié. Que faire ? Le fils vend alors le 1/2 sac de cacaco qu'il trouve dans la maison familiale et appartenant à son père à 50.000 F et retourne à Abidjan.
De retour de Sinfra, Komlan Bi Balé Jeannot, informé, s'en prend à la mère du garçon Bénié Lou Golenan Juliette qu'il a l'habitude de prendre pour responsable de tous ses malheurs, depuis qu'il l'a répudiée pour une autre concubine. Comme le veut la coutume, Bénié Lou Golènan Juliette, ce 13 octobre 2008, vient saluer son ancien concubin et lui présenter ses condoléances. Mais à sa grande surprise, c'est sur elle que l'homme déverse sa bile : c'est toi qui a dit à ton fils de vendre mon cacao !?. La pauvre innocente à beau nier son implication dans cette affaire, la décision de l'homme est prise : il va mettre à exécution son noir dessein, la faire passer de vie à trépas. La femme traitée de tous les noms, cherche alors à rentrer chez elle. Komlan Bi la suit alors à pas feutrés et lui assène un violent coup de machette sur la tête, et plusieurs autres sur le reste du corps. Elle succombe à ces graves blessures.
Le meurtrier devient alors menaçant pour tous ceux qui tentent de s'approcher de lui. C'est alors que, en guide de représailles, les parents et connaissances de la victime se mettent à le lapider jusqu'à ce qu'il perde connaissance.
Après son admission au CHR de Bouaflé, pour y recevoir les soins que nécessite son état de santé, il a été mis aux arrêts par la gendarmerie nationale.


Tien Bi Tivoli

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