mercredi 5 novembre 2008 par Fraternité Matin

Depuis le 1er novembre, la galerie Le Dompry du Plateau, immeuble Nour Al Hayat, abrite une exposition originale de sculpture et peinture de l'artiste congolaise (Congo Brazzaville) vivant en Belgique, Rhode Bath-Shéba Makoumbou. Au centre de la thématique abordée par la quinzaine de toiles et les 5 sculptures: La femme africaine active. A travers ses ?uvres sont surtout les activités sociales de la femme africaine qui sont mises en exergue. Même si l'artiste revendique son africanité, elle est ouverte au monde. C'est pourquoi, argue-t-elle, nous devons aller à la mondialisation en y apportant notre touche identitaire africaine. A juste titre, la variété de ses toiles s'illustre dans un style rustique et authentiquement africain dont le point d'ancrage est l'art statuaire traditionnel. Mais également, sa peinture est influencée par les courants réaliste, expressionniste et cubiste. Bien des critiques vont jusqu'à la comparer au peintre ivoirien, James Houra, dans l'agencement géométrique des figures. Le vernissage a eu lieu le samedi 1er novembre, en présence de plus d'une centaine d'esthètes dont des galeristes à l'image de Mme Simone Guirandou-Ndiaye, des grands maîtres comme Monné Bou, et de nombreux amateurs d'art. Rhode est donc la seconde artiste plasticienne à exposer en cette galerie, jusqu'au 16 novembre, juste après le maître Monné Bou qui y était tout le mois d'octobre. Cette artiste dont la valeur n'a d'égale que sa créativité débordante, a été nourrie à la sève de la peinture par son père, le peintre David Makoumbou. Au point de devenir l'une des signatures africaines les plus présentes dans les expositions d'arts plastiques de par le monde, ces cinq dernières années.

R. C

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