L'équipe nationale locale du Niger a mal digéré sa défaite ( 1-2) contre son homologue de Côte-d'Ivoire, lundi dernier au stade Modibo Kéita de Bamako, lors du premier match du groupe B de la deuxième édition du Tournoi de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Les Nigériens ont mal pris le penalty sifflé contre eux par l'arbitre burkinabé Bassono Jean-Baptiste à 3 minutes de la fin de la partie. Et ils l'ont fait savoir bruyamment sur l'aire de jeu et sur leur banc de touche. Ils ont même menacé physiquement l'arbitre. Ils accusaient ce dernier d'avoir offert ce penalty gracieusement aux Eléphants. Dans le fond, le capitaine Idrissa Pawaly et ses coéquipiers ont peut-être raison. Les spectateurs du stade Modibo Kéita étaient même d'avis avec eux. Sur cette action, l'attaquant ivoirien Guédégbé Arnaud a été légèrement touché par le gardien nigérien. Mais, quelques minutes avant, le même gardien avait commis une faute flagrante sur un autre attaquant ivoirien Tanoh Jacques Alain en pleine surface de réparation. Contre toute attente, Monsieur Bassono est resté sans réaction. Au grand dam des supporters ivoiriens venus soutenir leur équipe. Mieux, aucun joueur ivoirien n'a protesté et la partie a continué. Le comportement des encadreurs et dirigeants nigériens est donc à condamner. Car ils n'y ont pas mis la forme. Ils auraient dû poser une réclamation en bonne et due forme.. Le comité d'organisation de ce tournoi dit de l'Intégration devra sévir. Car, le Mena a foulé aux pieds les règles élémentaires du Fair-Play. Dommage que ces joueurs n'aient pas pu respecter l'esprit de solidarité et d'union prônée par les dirigeants de l'UEMOA avec à leur tête les différents Chefs d'Etat. Vivement que ce genre de spectacle honteux ne se reproduise plus.
Jean-Claude Djakus à Bamako