mardi 4 novembre 2008 par Le Nouveau Réveil

L'ancien président de la République aujourd'hui Chef de l'Etat par arrangement donc illégal, anticonstitutionnel et illégitime, vient de nous faire une révélation de taille : "le Q G de la rébellion était au Quai d'Orsay". Tout ceci parce que la France a refusé d'engager ses troupes pour mater la rébellion et qu'après avoir stoppé l'avancée triomphale et triomphante des rebelles, elle a contribué à asseoir autour de la même table l'ensemble des protagonistes ivoiriens à Linas Marcoussis.
Pour l'ancien président de la République, seul devait prévaloir le point de vue du FPI et le sien. En conséquence trouver un équilibre entre les différentes positions rendait la France mille fois coupable d'être l'instigatrice de la rébellion. Et, il se trouvera des Ivoiriens assez naïfs et assez sots pour donner dans ce panneau grossier et croire que la rébellion recevait ses ordres du ministère français des Affaires Etrangères. Nous nous demandons pourquoi l'ami de Guy Labertit et de Jack Lang n'a pas tout de suite mis en cause l'Elysée et le Président CHIRAC. Il y a d'ailleurs lieu de se demander ce que vient chercher la France dans une affaire résultant exclusivement " de la guerre entre les héritiers " que prône inlassablement l'ancien président de la République, lui qui veut en débattre avec ces fameux héritiers. Il est vrai que la refondation et son chef n'en sont pas à une contradiction près. Si le fait de garder une ligne équilibrée entre les positions de différentes factions vous rend coupable d'en soutenir l'une d'entre elles, qu'en est-il lorsque de façon non équivoque on prend des positions qui confinent au parti pris et partant à une intervention dans les affaires intérieures d'un pays ? Nous savons tous qui exerçait le pouvoir réel en 1999 en France.
Dans la célèbre cohabitation, le premier ministre français était l'animateur véritable de la politique française. Nous savons également qu'à l'instigation de ses " amis ( ?) " se disant socialistes ( ?) ivoiriens, le parti socialiste français et son premier ministre ont considéré que le coup d' Etat imbécile du 24 décembre 1999 était une affaire interne à la Cote d'Ivoire et se sont opposés à une intervention de l'Armée française sur place. Nous savons en outre que le pays africain auprès de qui s'était refugié pour la deuxième fois le plus courageux ( ???) des Ivoiriens après que le coup d'Etat a été soigneusement ficelé, jouait un rôle de premier plan pour le démantèlement de la Cote d'Ivoire auprès de ce sinistre gouvernement socialiste français. D'où la propension de ce pays à accueillir l'un des auteurs de la tentative de coup d'Etat de 1995 et du coup d'Etat de décembre 1999 : Le courage n'étant point la vertu cardinale de cet homme malgré ses bravades et autres rodomontades, il ne pouvait trouver refuge que dans un pays dont il était sûr qu'il ne l'extraderait pas si les choses tournaient mal et si sa participation au coup d'Etat était avérée, tout simplement parce que ce pays était complice actif de toutes les man?uvres de déstabilisation du nôtre .
Devons nous alors considérer que les socialistes français étaient en cheville avec les pseudo socialistes Ivoiriens pour dégommer le gouvernement légal et légitime de notre pays pour qu'arrive enfin l'ère des socialistes( ?) tropicaux Ivoiriens ?
Il y a fort à parier que tel était le cas vu la suite qu'allaient bientôt prendre les évènements.
L'élection présidentielle d'octobre 2000 a en effet été l'occasion pour le parti socialiste français de s'illustrer de la manière la plus triste, la plus cynique et la plus lamentable pour notre pays.
Il fallait voler au secours des amis ( ?) socialistes ( ?) ivoiriens et le parti socialiste français ne prit pas les gants pour le faire.
Une délégation de ce parti, conduite par le même Guy Labertit débarquait au bord de la lagune ébrié pour aider à la réussite totale de la " technologie électorale " du FPI. Ce sont ces gens là qui ont poussé le FPI ase déclarer vainqueur avant la proclamation officielle des résultats, toute une logistique impressionnante ayant été mise en place pour suivre en temps réel, soutenaient -ils, l'évolution de l'élection dans le pays.
On comprend ainsi pourquoi les " amis " socialistes français de l'ancien président de la République dont notamment Guy Labertit sont régulièrement dans notre pays pour non seulement recevoir leur récompense pour services rendus, mais aussi pour tâter le terrain en vue de prochaine présidentielle.
Qu'ils sachent que nous les avons à l'?il et que personne ne peut se permettre d'accorder la naïve confiance du général GUEI a l'ancien Président de la république.
Car malgré le rôle sinistre et perfide du parti socialiste français et malgré la technologie électorale mise en place, il n'est pas établi que Monsieur Laurent Gbagbo l'avait réellement emporte sur le général Guei.
C'est pourquoi nous osons espérer que l'actuelle CEI jouera effectivement et pleinement son rôle pour que nous ne retombions pas dans les travers d'octobre 2000.
Seuls l'aide efficace et le rôle du parti socialiste français a permis à monsieur Gbagbo et au FPI d'accéder au pouvoir.
Il est d'ailleurs étonnant que les socialiste français, grands démocrates devant l'eternel, continuent de hanter le palais présidentiel ivoirien alors que le locataire dudit palais n'a jamais eu le moindre comportement socialiste depuis qu'il est au pouvoir : meurtres et assassinats, massacres de populations civiles, pillages de l'économie ivoirienne, corruption institutionnalisée, paupérisation ahurissante du peuple ivoirien.
Telles sont quelques unes des prouesses de monsieur Gbagbo et de son régimesocialiste (???).
Percevant de juteuses prébendes, certains socialistes font la sourde oreille quant à la mise en quarantaine de monsieur Gbagbo et de son régime décidé par le premier secrétaire du parti socialiste français disant de monsieur Gbagbo qu'il est infréquentable en raison de ses sinistres exploits.
On peut donc venir se livrer à des plaisirs lubriques rue princesse ou ne faire la promotion de ses écrits qu'en terre ivoirienne.
Car chercher à caresser le pouvoir de monsieur Gbagbo dans le sens du poil en écrivant des ouvrages loufoques comme " Adieu Abidjan sur seine ! les coulisses du conflit ivoirien ", n'a rien de glorieux lorsqu'on a largement contribué à la survenance de ce conflit.
Vouloir donner l'impression que les socialistes français ont une politique différente de celle de la droite est une supercherie et une escroquerie morale !
Monsieur Mitterrand est resté 14ans au pouvoir et monsieur Jospin est resté tout puissant premier ministre pendant 5ans sans qu'il y ait le moindre changement dans la politique française dans les anciennes colonies.
Messieurs Lang et Labertit si vous continuez à fréquenter monsieur Gbagbo parce que socialiste c'est que vous n'êtes pas socialistes vous-même et que vos visites au régime le plus sanguinaire, le plus corrompu et le plus incompétent de la planète démontre votre mépris pour l'Afrique et les pauvres nègres que nous sommes et en particulier votre dédain et votre déconsidération pour la Côte d'Ivoire. Votre rôle nauséabond et nocif a poussé notre pays à la crise et l'y a plongé parce qu'il vous fallait des gens se disant socialistes à la tête de la Côte d'Ivoire. Vous y avez réussi réduisant notre pays et notre peuple à la misère.
Ne cherchez donc pas à vous dédouaner en écrivant des inepties visant à rejeter la faute sur autrui. Car en vérité, le QG de la tentative de coup d'Etat de 1995, le coup d'Etat de 1999 et les élections trafiquées et tronquées de 2000 se trouvaient bel et bien à la rue Solferino chez les " amis( ?) " socialistes français ! Nous ne l'oublierons jamais !

DOUBE BINTY

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