Informer et sensibiliser les décideurs et pouvoirs publics, les responsables d'entreprises du bâtiment et des travaux publics (BTP), les agents des structures d'appui à la qualité à l'application des normes dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Mais aussi promouvoir la culture qualité. Les objectifs de la 39ème journée mondiale de la normalisation organisée en Côte d'Ivoire le 28 octobre dernier à la Chambre du Commerce et d'Industrie au Plateau, sont multiples et variés. Cette journée a été initiée par le ministère de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé à travers la direction de la Promotion de la qualité et de la normalisation (DPQN) et CODINORM avec l'appui du programme qualité des Etats membres de l'Uemoa sous le thème Bâtiments intelligents et développement durable?.
Selon les organisateurs, l'immobilier représente une part importante du patrimoine économique. Non seulement des personnes, et des organisations mais également des pays. C'est à cette réalité que le système international de la normalisation que constitue l'Organisation internationale de normalisation (ISO), la Commission électrotechnique internationale (CEI) et l'Union internationale des télécommunications (UIT) dont les travaux aux normes applicables aux bâtiments améliorent l'efficacité énergétique, optimisent les ressources, facilitent les échanges et la loyauté de la concurrence tout en simplifiant la conception et la planification des bâtiments pour une meilleure qualité de vie des utilisateurs et des occupants des bâtiments. Pour les promoteurs, les normes internationales aident à satisfaire les exigences fondamentales en matière de qualité et de sûreté avec à sa clé l'intégration de nouvelles technologies pour la construction et l'exploitation de bâtiments ^pour un développement durable.
M. Noël Akossi Bendjo, maire du Plateau a révélé que sans les normes internationales communes, établies et reconnues, il serait difficile de construire un pays. C'est pourquoi, le lieu est donc ouvert aux décideurs et pouvoirs publics, partenaires au développement, organisations professionnelles et structures dans la construction des routes et autres édifices publics, afin de réfléchir ensemble pour promouvoir la culture de la qualité a-t-il recommandé avant de remercier toutes les parties prenantes à cette journée.
M. Parlatore, intervenant au nom de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) a révélé que pour que les bâtiments commerciaux, publics et résidentiels répondent à ces exigences internationales, il faut conjuguer les principes du développement durable avec les technologies de pointe en matière d'information et de télécommunication. Il a en outre souligné que l'application de ces normes par tous les acteurs économiques qui opèrent dans le bâtiment et dans la production des biens et services dans les pays développés devient incontournable. C'est une opportunité que nous n'avons pas le droit de perdre, a-t-il indiqué.
Anderson Kouamé (Stagiaire)