jeudi 21 août 2008 par L'intelligent d'Abidjan

Le président de l'Ofac-CI Al-Hassann Demba est de retour de France. Dans cet entretien qu'il nous a accordé, M. Demba se réjouit de ce séjour et évoque les préoccupations des fils d'anciens combattants, sans ignorer la coopération France-Afrique.
Monsieur le président, que pouvons-nous retenir de votre séjour en France ?
Retenons trois points essentiels :

- Nous avons fait connaître l'existence officielle de l'Ofac-CI par voie régulière à l'ambassade de Côte d'Ivoire en France où nous avons été bien reçus

-Ensuite ce laps moment m'a permis de me remémorer mon séjour de jeune étudiant en France. J'ai pu à cette occasion rencontrer des parents, amis et connaissances perdus de vue depuis longtemps.
Qu'en est-il des appels récemment lancés à l'endroit des autorités ivoiriennes et françaises en l'occurrence SEM Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d'Ivoire et Sem André Janier, ambassadeur de France en Côte d'Ivoire avant votre départ en France ?
Par voie officielle, nous avons adressé un courrier tant à Sem le Président de Côte d'Ivoire qu'à SE l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire pour leur exprimer un certain nombre de besoins entre autres un siège équipé, des véhicules tout terrain. Ces besoins restent insatisfaits. Nous savons leurs calendriers très chargés, cependant nous restons convaincus qu'au moment opportun, ils répondront favorablement à notre appel.

Qu'en est-il des activités génératrices de revenus dont vous parliez tantôt dans votre programme d'actions ?
Nous avons besoin de l'aide financière et matérielle des bonnes volontés. Les FAC (Fils d'Anciens combattants) ivoiriens sont nombreux, malheureusement laissés-pour-compte. Nous souhaitons que les autorités ivoiriennes et françaises se penchent sur notre situation par exemple en octroyant des bourses d'études à certains étudiants méritants, des bourses de perfectionnement à des professionnels désireux ou en mettant des moyens financiers et matériels à la disposition de certains camarades ayant acquis une formation mais incapables de s'installer. Tout ceci permettrait de freiner le chômage et l'immigration sauvage vers l'Occident.

Avez-vous un appel à lancer ?
Nous lançons un vibrant appel aux autorités ivoiriennes avec à leur tête SEM Laurent Gbagbo, président de la République de Côte d'Ivoire, au ministère de la Défense à travers l'Onac, aux anciens combattants par l'AFAC-CI, et à toutes les personnes physiques ou morales susceptibles de nous venir en aide pour nous permettre de commencer à réaliser nos projets. Nous demandons instamment aux FAC ivoiriens vivant en Côte d'Ivoire ou à l'étranger de se rallier sans hésitation à l'OFAC-CI qui est une organisation légale ouverte à tous.

Votre mot de la fin...
Nous remercions l'Association fraternelle des Anciens combattants de Côte d'Ivoire (AFAC-CI) à travers son président M. Siagbè Joseph qui ne ménage aucun effort pour nous soutenir. Nous remercions également le colonel Monnet A., directeur de l'ONAC qui malgré ses lourdes tâches n'a jamais hésité à nous recevoir, nous écouter et nous guider. Merci encore à vous, chers frères des médias, qui ?uvrez sans relâche, à l'instauration d'un climat serein et fraternel, indispensable au bon fonctionnement mais aussi à la recherche de la vérité et à l'établissement de l'Ofac-CI. Nous remercions sincèrement les autorités diplomatiques françaises en Côte d'Ivoire qui nous ont accordé un visa pour effectuer ce voyage. Ceci est le signe de la confiance retrouvée entre les FAC ivoiriens et elles. Vous constatez que je suis bel et bien de retour. Cela prouve qu'il existe encore malgré tout, des Fils d'anciens combattants pour lesquels la parole donnée est sacrée.

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