La première édition du Salon ivoirien de la microfinance (Sim) aura lieu du 17 au 19 septembre prochain, au Palais de la culture de Treichville. Cette exposition se présente comme une plate-forme d'échanges et d'informations entre les partenaires de ce secteur, les entreprises et le grand public. La microfinance au service du développement? en sera le thème principal.
Selon les initiateurs du projet que nous avons reçus à notre rédaction, l'agence MDC communication et CIP-RCI, ce rendez-vous sur la microfinance sera annuel et va permettre non seulement de promouvoir ce secteur, mais aussi ce sera également pour les professionnels une opportunité de faire un bilan régulier de l'évolution de cette activité, et de mesurer son impact sur la société ivoirienne en général. En Côte d'Ivoire, on compte à ce jour plus de 91 institutions de microfinance pour environ 210 caisses de base légalement constituées. Plus de 900.000 personnes bénéficient des services offerts par ce secteur dont le montant de l'épargne mobilisé se chiffre à plus de 90 milliards FCFA. Tout cela concourt à dire que le secteur de la microfinance est un outil de développement à promouvoir?, soutiennent-ils.
Pour le comité d'organisation, la microfinance constitue un puissant instrument d'émancipation pour les femmes et un vecteur de développement. Elle a permis, ces dernières années, d'augmenter le revenu des pauvres, de créer des entreprises viables, et de sortir de la pauvreté. A ce titre, ce salon, dans sa première édition, s'emploiera surtout à présenter les différentes institutions de microfinance exerçant en Côte d'Ivoire, à informer le grand public sur les opportunités qu'offre ce secteur au profit des personnes porteuses de projets et d'instaurer des partenariats avec les entreprises. Notamment celles exerçant dans ce secteur. L'objectif étant d'informer sur le rôle et le fonctionnement des institutions de microfinance (IMF), de renforcer les liens de collaboration entre celles-ci, de sensibiliser les autorités sur leur importance, de renforcer leurs capacités de financement à travers des souscriptions ou un refinancement auprès des bailleurs de fonds et enfin de créer une plate-forme de rencontre annuelle entre les IMF, les entreprises, les porteurs de projets et les populations?, explique le comité d'organisation.
Djè Abel