mercredi 20 août 2008 par Fraternité Matin

A l'aller comme au retour d'un voyage qu'il vient d'effectuer en Israël, M. Soumah Yadi, président des Intercesseurs de Côte d'Ivoire, a été interpellé et maintenu pendant des heures à l'aéroport international d'Abidjan Port-Bouët. Ces tracasseries, selon notre enquête, reposent tout simplement sur le laxisme des services de la police qui avaient eu à instruire ladite affaire. De quoi s'agit-il ?
Les enquêteurs de la police chargés d'entendre les mis en cause dans l'affaire citée avaient, par mesure conservatoire, invité la police de l'aéroport à interpeller Soumah Yadi au cas où il tenterait de quitter le pays. Une mise en observation comme cela s'appelle dans le jargon de la police. Cette mise en observation faite par l'ancien sous-directeur de la police criminelle, le commissaire Bah François, se justifiait par le fait que Soumah Yadi, mis en cause par le principal accusé Atayi Codjo dit Béhanzin, ne se trouvait pas en ce moment-là à son domicile à Abidjan. Il était en déplacement à Abengourou où il a d'ailleurs été arrêté et mis à la disposition de la justice. Dès lors, la consigne donnée à la police de l'aéroport devenait caduque. Ce qui ne fut malheureusement pas le cas. M. Soumah Yadi bien qu'ayant purgé sa peine, continuait d'avoir son nom inscrit dans le fichier des personnes recherchées. Et le 8 août dernier alors que le président des Intercesseurs embarquait dans l'avion avec son épouse et des coreligionnaires, il a été retenu par la police parce qu'en face de son nom, l'ordinateur affichait la mention arrêter. C'est après bien des tractations et des coups de fil interminables que Soumah Yadi a été invité à remonter dans l'avion qui s'apprêtait à décoller. Alors qu'il croyait l'incident clos, il a subi les mêmes tracasseries à son retour le dimanche 19 août.
Le fichier, nous a-t-on rassuré, a été actualisé depuis lundi.




Landry Kohon

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