La Fédération des associations féminines Lobi de Côte d'Ivoire dénommée Sanleka veut contribuer à l'amélioration des activités des femmes. Sa présidente, Mlle Kambou Rachel, l'a affirmé à la presse mardi dernier, à l'occasion de la présentation officielle de son organisation, à la Bibliothèque nationale sise au Plateau. Cette fédération a décidé d'accentuer la sensibilisation au regroupement, à produire davantage le mil, le sorgho, le karité, etc. Pour la présidente, la bataille à mener est la recherche de financement pour participer au développement des activités agricoles de Bouna, encadrer les agricultrices et commerçantes ; moderniser la production de la boisson locale (le tchapalo). Et contribuer ainsi à l'épanouissement des femmes. Et partant, lutter contre la pauvreté et l'exode rural. Car il n'est pas exclu qu'au sortir de la crise, dira-t-elle, avec l'aide des investisseurs de mettre sur pied des petites unités de transformation à Bouna. C'est pourquoi, Kambou Rachel appelle à la mobilisation et la solidarité de tous pour travailler. Parce que ce qui compte à ses yeux, c'est l'avenir des femmes et du département de Bouna. A Abidjan, la fédération Sanleka (ne nous divisons pas) est représentée dans chaque commune à travers une association. Des sections seront installées à l'intérieur du pays. Bientôt, cette fédération fera sa sortie officielle au cours de laquelle les atouts touristiques et agricoles du département de Bouna seront présentés. Nous lançons un appel aux élus, à tous les cadres pour qu'ils soutiennent notre action, a souhaité la présidente de Sanleka.
Christian Dallet