La crise de la filière café-cacao qui éclabousse pratiquement tout le monde, aura permis à des ministres de mettre leurs proches, amis et collaborateurs, mais aussi leurs détracteurs et adversaires à l'épreuve. Alors même que certains prouvent leur bonne foi à les soutenir durant cette épreuve difficile, d'autres par contre, se montrent très distants.
Le scandale dans la filière café-cacao qui défraie la chronique a permis aux ministres ivoiriens, cités en tant que témoins à comparaître devant le juge d'instruction, de jauger de la bonne foi de leurs proches, amis et collaborateurs. Ceux-ci ont fait l'amer constat de la méchanceté et la mauvaise foi des hommes de l'entourage qui font perdre souvent la raison. Selon certains indiscrétions, certains ministres sont considérés déjà par certains comme de potentiels coupables et pourtant, dans le langage juridique, l'on parle de présomption de culpabilité. C'est bien sur cette base que certains personnes tirent sur les ficelles. Eux qui nourrissent l'ambition de devenir ministres. La tentation étant grande, certains se sont montrés coupables vis-à-vis des ministres, en adoptant des attitudes de défiance. Ils font tout pour précipiter le départ des ministres, alors même que rien ne dit qu'ils sont coupables ou qu'il y aurait un remaniement ministériel. Aussi passent-ils le plus clair de leur temps à les dénigrer. Très mobiles et actifs, ils ne cessent de donner des coups aux ministres qui, pourtant, continuent de servir loyalement la République. La guerre de succession étant ouverte, les ministres impliqués dans la gestion de la manne cacaoyère et caféière en souffrent par la faute de ceux qui pensent profiter de cette crise. Mais, la nature étant faite de surprises agréables ou désagréables, la crise du cacao et du café aura permis à ces ministres de connaître leurs vrais amis. Alors que quelques opportunités sortent de vieux et faux dossiers en escomptant avoir des prébendes. La Justice ivoirienne à qui revient le dernier mot, est très attendue sur sa décision. Mais en les attendant, les ministres comptent dans leurs épreuves leurs vrais amis.
H.K