??La patience est d'or'' lançait le bouillant animateur de radio Nostalgie Eric Didia avant d'annoncer la montée sur la scène de la salle Anoumanbo du Palais de la culture de la Maman Gabonaise. Retour sur ce concert inoubliable du 14 août dernier offert par Patience Dabany aux mélomanes ivoiriens mais surtout aux nombreux gabonais résidant en Côte d'Ivoire.
Trois tableaux représentant trois différentes générations pour un public unique. Voilà le magnifique cocktail présenté par la Maman gabonaise, Patience Dabany, à ses fans le 14 aout dernier au Palais de la Culture. Comme il fallait s'y entendre, les ressortissants gabonais résidant en Côte d'Ivoire sont venus en masse pour communier avec leur maman. Très vite, ils ont pris les choses en main au niveau de l'animation dans la salle. Cette forte présence des gabonais était aussi visible à travers deux drapeaux de la république du Gabon arborés par deux groupes de jeunes. Le premier tableau présentait une Maman Dabany en tenue de soirée. Le deuxième tableau fut placé sous le signe de la tradition. Enfin le troisième et dernier tableau a été dédié à la jeunesse ivoirienne et gabonaise. Toutes ces prestations étaient en parfaite harmonie avec les titres interprétés et les habillements de la Maman. Le public a pu ainsi voir et apprécier une Patience Dabany respectivement en tenue de soirée, en tenue traditionnelle et vêtu comme un jeune rappeur. Le leader de la galaxie patriotique, Blé Goudé, ne tenant plus en place est monté sur la scène pour un travaillement spectaculaire sur la Maman. Derrière le podium, la chanteuse Savan Alla venue soutenir Patience Dabany, esquisse quelques pas de danse. A 23h 30mn, pendant que le spectacle bat son plein, le cortège de la maman composé de deux Mercédès et d'une 4x4 se met en place pour le départ. 30 minutes plus tard, la maman quitte la scène et s'engouffre dans la Mercédès portant son nom à la place de la plaque d'immatriculation de l'ambassade du Gabon en Côte d'Ivoire. Le public très satisfait du spectacle a du mal à quitter la salle. De mémoire d'Abidjanais, jamais un spectacle n'avait autant pris en compte toutes les composantes du public. Les gabonais quand à eux continuaient de réclamer haut et fort : ??la maman, la maman, la maman''.