Le deuxième dîner-gala de la Chambre africaine de commerce (Cac) a eu lieu le samedi 26 juillet 2008 à la grande salle des fêtes de la Park Avenue au c?ur de Manhattan à New York. Et pour l'occasion, les Africains résidant aux USA ont tenu à goûter ce plaisir unique de rassembler les fils du continent autour d'un idéal économique commun. D'autres organisations à caractère économique se sont associées à la fête pour lui donner une dimension mondiale. On notera la présence des chambres de commerce hispanique et asiatique venues soutenir la dernière-née de leurs consoeurs. Prenant la parole pour souhaiter la bienvenue aux nombreux invités, Magatte Diop, président du Conseil d'administration de la Cac, a situé les motifs qui ont soutenu la création d'une Chambre de commerce pour les Africains aux Etats-Unis. Parce que nous avons le devoir de rebâtir une Afrique nouvelle, ouverte sur la société, la Chambre se pose comme l'?il privé de la renaissance économique de l'Afrique. Pour lui, la renaissance économique de l'Afrique repose sur deux fondations solides que sont la démocratie et le respect des droits de l'homme. Tout développement doit se positionner sur les fondements démocratiques, a-t-il observé. Avant de terminer, M. Diop a invité les leaders politiques africains à privilégier une politique sociale qui s'inspire des réalités africaines. Pour le président de la Cac, Me Gnoléba Séri, la création de ladite chambre vient combler un vide naturel dans la communauté africaine des Etats-Unis. Il était temps que la grande communauté africaine de ce beau pays puisse se mettre ensemble autour d'un idéal économique pour constituer cette plateforme qui innove, cette machine qui révolutionne les Etats africains dans le sens de la croissance vers des horizons meilleurs, a-t-il indiqué. Après la politique, il est temps que l'Afrique s'essaie à prendre son indépendance économique, seul gage de sortie du sous-développement et des crises intempestives, a-t-il ajouté. Avant de terminer, Me Gnoléba a présenté son équipe qui, selon ses dires, aura pour mission de conduire les investisseurs américains vers les pays africains pour les deux années à venir. Le représentant du maire de New York, Dr. Linares Guillermo, s'est félicité d'avoir été associé à cette cérémonie. Il a salué les initiateurs de cette plateforme et a, de la part du maire de New York, remis un diplôme de reconnaissance et de soutien de la ville à la chambre. S'adressant à la communauté des hommes et femmes d'affaires africains, Dr Guillermo leur a confié d'autres missions : L'une des missions de la chambre consistera à servir à l'intégration du nouvel immigrant. Il a également rappelé que la diaspora africaine doit avoir ce devoir de mémoire envers les pays d'origine. Vous vivez dans la nation la plus puissante au monde, la nation la mieux nantie et la mieux organisée. Cela doit vous inspirer dans l'approche que vous aurez désormais envers ce beau continent du futur qu'est l'Afrique. Dr Guillermo a terminé ses propos en conseillant aux dirigeants de la Cac de travailler la main dans la main avec les chambres déjà existantes telles que les chambres hispanique et asiatique. Pour le reste, l'envoyé spécial du maire Blumberg a observé : La ville de New York se tiendra toujours aux côtés de l'Afrique pour son développement. La soirée a pris fin par un dîner et un bal géants.
Phil Nomel
Washington, DC