samedi 16 août 2008 par Nord-Sud

Le pèlerinage de l'Assomption, à Notre Dame de la Garde, à Bonoua, a fait le plain des fidèles.





Le ministère de la vie et la compassion, Gabriel projet, a initié un pèlerinage à Notre Dame de la Garde à Bonoua. Il a éprouvé du mal pour maîtriser la marée humaine. La veillée, qui était prévue pour 21 heures, a finalement débuté deux heures plus tard. Mais, la chorale a su maintenir la ferveur religieuse des pèlerins. La prière a été suivie d'un enseignement sur le thème : Réjouis-toi, tu as trouvé grâce auprès de Dieu . L'on retiendra de l'intervention de la directrice de Gabriel projet que les chrétiens, à l'image de la Vierge Marie, sont engagés sur le chemin de la victoire.

Après, ce fut la procession des bougies suivie du passage du Saint sacrement qui témoigne de la présence du Christ. La célébration de la messe d'action de grâce a commencé au petit matin. L'office a été présidé par le père Bernard Dossou du diocèse de San Pedro.





Lieu de prière...





Dans son homélie, il a indiqué que les hommes sont appelés, à l'image de la Vierge Marie, à ressusciter dans le corps et dans l'âme. Parlant de la crise que connaît la Côte d'Ivoire, il a demandé à ses habitants d'être persévérants. De même que la Vierge Marie a été victorieuse, les hommes sont aussi appelés à être victorieux.

Situé à l'entrée de la ville de Bonoua, près du fleuve Comoe, le sanctuaire Notre Dame de la Garde a été construit en 2002 par la congrégation des fils de la Divine providence de Don Orione, avec le soutien de bienfaiteurs, majoritairement italiens. Il s'étend sur une superficie de 17 ha. Le sanctuaire est l'?uvre de maître Donkor, l'auteur de la statue Akwaba à l'entrée de Port Bouët. Dans l'édifice sacré trône une statue longue de 8 m et pesant 22 tonnes. Cela a été possible grâce à l'ancien maire de Bonoua, Jean Baptiste Ametié, qui a cédé l'espace à la mission Don Orione. On trouve au sein du sanctuaire deux appatams, des toilettes.Une église inachevée, dont les travaux trainent depuis 2002. Ce lieu saint a une capacité d'accueil de plus de 3.000 places.

Selon le père Aldo Viti, de la mission Don Orione, âgé de 85 ans, l'appellation Notre Dame de la Garde a été donnée par lui, en mémoire au Sanctuaire de la garde à Gênes, lieu de l'apparition de la Vierge à Benoît Pareto, un homme sage, pieux et religieux un matin du 29 août 1490 à Figogna de Gênes en Italie. Elle lui aurait apparu deux fois et aurait demandé au vieux paysan de lui bâtir une chapelle sur le mont Figogna. Ce mont deviendra saint et sera comme un trône de grâce et de miséricorde pour son peuple. A la première apparition, Benoît n'avait pas mis en exécution les v?ux de la Vierge Marie. Sa désobéissance lui a coûté une fracture de la jambe. Il guérit miraculeusement suite à un miracle opéré par la mère du Christ. La première chapelle avait été édifiée selon le père Aldo avec les aumônes recueillies dans toute la Val Polcevera, sur le lieu de la première apparition. Et, avant la mort de Benoît Pareto, elle avait été modernisée. Une autre chapelle plus grande fut construite sur le sommet du mont. Au lieu indiqué par la Vierge Marie.





... et de guérison





Selon le père, ce sanctuaire de Bonoua ne laisse personne indifférent. Et des témoignages fusent de partout. Mme Aka Nana Julienne soutient avoir reçu la guérison par l'intercession de Notre Dame de la Garde de Bonoua. J'étais très souffrante en août 2007. Les médecins, après diagnostic, ont conclu que je souffrais d'un kyste. J'ai subi au total trois opérations, mais je souffrais toujours. Les médecins n'ont pas pu déceler de quoi. J'ai été clouée au lit pendant 9 mois. Mon mal a commencé en août 2007. C'est ici que je suis venue pour avoir ma guérison. Aujourd'hui, je me sens mieux, soutient-elle. Mme N'Guessan Catherine est venue à la veillée avec son fils Noba Victor, un adolescent. Son fils, selon elle, souffre de douleurs au ventre. Jeudi, entre 11 et 13 heures, la santé de mon fils s'était dégradée. Il souffre de douleurs au ventre. Il est allé au moins 10 fois à la selle dans le même temps. J'étais découragée et angoissée, je n'ai pas d'argent. C'est une amie qui m'a conseillé de venir à la veillée. Je suis venue avec mon fils et il va mieux témoigne-t-elle.





Emmanuelle Kanga Correspondante régionale

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