samedi 16 août 2008 par Nord-Sud

Les Ivoiriens se préparent à commémorer le 19 août, triste date à laquelle les déchets toxiques ont été déversés à Abidjan, où ils ont causé plus de 16 morts et des milliers de malades. L'Union des victimes des déchets toxiques d'Abidjan et banlieue (Uvdtab) veut célébrer l'évènement au centre culturel d'Abobo par des prières. Au cours d'un point de presse jeudi, Ouattara Abdoulaye Marvin, président de l'union, a expliqué que trois catégories de personnes ont été oubliées: les personnes qui ont été inscrites sur les listes de la présidence et qui n'ont pas été prises en compte, les victimes qui ne sont pas sur la liste et les populations qui sont exposées au gaz polluant. Deux ans après, le problème demeure, les gens continuent de mourir de ce fléau, fait-il remarquer. Dans un communiqué publié jeudi, la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (Lidho), le Mouvement ivoirien pour les droits humains (Midh), et la Fédération internationale des droits de l'homme (Fidh) sont revenus sur l'impunité des responsables de cette catastrophe. Les organisations appellent à la poursuite des responsables de la catastrophe et à la prise en compte des droits et intérêts des victimes . Ces organisations de défense des droits de l'Homme estiment qu'après deux ans d'investigations par la justice ivoirienne, aucune responsabilité n'a été établie dans ce dossier. Alors que les faits poursuivis sont susceptibles de recevoir la qualification pénale de crime en droit ivoirien. Nos organisations soutiennent l'appel à relancer la procédure pénale adressé aux autorités ivoiriennes par M. Okechukwu Ibeanu, Rapporteur spécial des Nations unies sur les déchets toxiques, à l'issue de sa visite à Abidjan, déclare le communiqué.





Raphaël Tanoh (Stagiaire)

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