samedi 16 août 2008 par Fraternité Matin

Le commandant de la zone 3, le chef de bataillon Chérif Ousmane, a rencontré, récemment, au 3e bataillon d'infanterie de Bouaké, les éléments des forces armées des Forces nouvelles faisant partie du contingent des volontaires pour la nouvelle armée. Il leur a indiqué que la réussite du processus de sortie de crise dépend véritablement d'eux. Parce qu'ils auront en charge la sécurisation des élections. Or, fait-il remarquer, la paix ne régnera de nouveau en Côte d'Ivoire que si les élections se déroulent sans heurt. Donc vous avez une lourde mission qui vous attend dans moins de quatre mois, a-t-il souligné. Ainsi, pour que ses éléments soient à la hauteur de la tâche qui les attend, il se propose de leur donner une formation dans ce sens, bien sûr avec l'accord de son supérieur hiérarchique, le général de brigade Soumaïla Bakayoko, le chef d'état- major des forces armées des Forces nouvelles. Une manière pour lui de les préparer psychologiquement à faire face à toute sorte de provocation tout au long du processus électoral. Parce que le militaire doit être un exemple en tout lieu et en toute circonstance. Selon lui, il y a des villes en Côte d'Ivoire, qualifiées de points chauds (dans le jargon militaire) où les élections ne se sont jamais déroulées dans le calme. Donc dans un souci d'efficacité et sachant que le contingent des volontaires pour la nouvelle armée des Forces nouvelles sera constamment sollicité au cours de la période électorale, il a préféré augmenter l'effectif de l'unité des bérets verts. Mieux, le commandant Chérif Ousmane qui sait que ce moment sera un tournant décisif pour le processus de sortie de crise dans notre pays, a mis sur pied deux autres unités, à savoir celles des bérets rouges et des bérets noirs. Le fait que passer l'âge de recrutement pour la nouvelle armée soit passé de 23 à 35 ans, a permis aux Forces nouvelles d'augmenter leur effectif qui oscille entre 2000 et 3000 hommes désormais. Cependant, conscient que la plupart des VAN (volontaires pour la nouvelle armée) sont analphabètes et que cela pourrait leur être préjudiciable tout au long de leur carrière dans l'armée républicaine, si cette lacune n'était pas corrigée maintenant, le commandant Chérif Ousmane a décidé de leur faire prendre des cours d'alphabétisation. Afin qu'au bout de trois mois ils sachant lire et écrire et qu'au bout d'un an, ils aient un certain niveau qui pourrait leur permettre de gravir les échelons dans l'armée ivoirienne.




Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional

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