samedi 16 août 2008 par Autre presse

Le Parisien - Après George Weah ou Jay-Jay Okocha, Stéphane Sessegnon fait partie de cette lignée de footballeurs africains dont raffolent les supporteurs du Parc. Technique et rapide, l'international béninois est le fruit d'une histoire singulière. Je suis né au Bénin, de parents ivoiriens et alors que j'étais tout petit nous sommes partis vivre en Côte d'Ivoire, raconte le milieu de terrain.

A un moment donné, il fallait prendre une décision.
J'aurais pu jouer pour la Côte d'Ivoire, mais j'ai décidé de revenir au Bénin. Honnêtement, c'est un choix que je ne regrette pas.

Après avoir fréquenté le centre de formation de Cocody (quartier d'Abidjan), Stéphane Sessegnon rejoint les Requins de l'Atlantique, club de L 1 béninoise, en 2000. Cette double nationalité, qui figure sur ses papiers d'identité, le néo-Parisien la revendique. Je me sens des deux pays, explique-t-il. Je défends les couleurs du Bénin, mais j'ai un peu de moi qui est en Côte d'Ivoire. Toute ma famille vit là-bas. Aussi, quand on rencontre les Ivoiriens, il y a plein d'émotions qui se mêlent. C'est toujours un peu bizarre.

Le Parisien

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