La société de transport aérien Air ivoire va amorcer un nouveau développement dans 2 à 3 mois. Dans 3 ans, vous on aura une nouvelle compagnie digne de ce nom dans les airs . Ces propos sont du ministre Koné Dossongui, aujourd'hui à la tête d'un groupe d'opérateurs économiques ivoiriens, dénommé CFI aérien, qui entre à partir du 15 septembre prochain dans le capital d'Air Ivoire, à hauteur de 50,50% contre paiement d'un montant de 2.754.545.455 Fcfa. Il s'exprimait ainsi hier, face à la presse, après la cérémonie de signature de la cession tenue à l'immeuble Sciam, au Plateau. L'Etat ivoirien était représenté par le ministre de l'Economie et des Finances, M. Diby Charles. L'argentier ivoirien a indiqué que malgré les crises de 2002 et 2004, puis le retrait du capital d'Air France et de son partenaire, l'Etat de Côte d'Ivoire a su maintenir la compagnie en activité. Mieux, de 23% au départ, l'Etat s'est retrouvé pratiquement propriétaire de la compagnie avec la quasi-totalité du capital. L'objectif était que l'Etat fasse du portage, sécurise l'actionnariat puis ouvre le capital aux investisseurs privés ivoiriens. Le rôle de l'Etat, ce n'est pas de gérer une compagnie aérienne, mais de créer les conditions de la bonne éclosion de cette compagnie. C'est ce que nous avons fait sur instruction du chef de l'Etat. Aujourd'hui, nous avons réussi notre pari , a souligné le ministre. Poursuivant, Diby Charles a indiqué que les 49% de parts restantes détenues encore par l'Etat attendent elles aussi des preneurs exclusivement ivoiriens. Mais cela ne veut pas dire que la totalité des parts sera cédée. Nous renterons dans une proportion assez réduite pour pouvoir accompagner ces privés, a relevé le ministre, qui avait également à ses côté le PCA de la compagnie, Mme Henriette Lagou. Selon la convention, le conseil d'administration de la compagnie est assuré par l'Etat de Côte d'Ivoire, quand le groupe CFI aérien s'occupe de la direction générale et du management de la société. Il aura l'appui technique et stratégique de la société LUFTHANSA.
Vincent Kouassi