jeudi 14 août 2008 par Le Patriote

Le MIDH milite pour la vérité. Le Mouvement ivoirien des droits de l'Homme (MIDH) ne souhaite pas que les crimes ou violations des droits de l'Homme, commis en Côte d'Ivoire, ces cinq dernières années, demeurent sans suite. Samedi dernier, lors d'une rencontre avec la presse à Abidjan-II Plateaux, son Président, Me Drissa Traoré, a plaidé pour la mise en place d'une justice transitionnelle en Côte d'ivoire. Pour le MIDH, cette justice transitionnelle peut s'apparenter à la ??Commission vérité et réconciliation'' comme en Afrique du Sud à la fin de l'apartheid. Me Traoré a précisé que l'objectif n'est pas, forcément, d'envoyer des gens derrière les barreaux. Cette décision appartiendra au peuple de Côte d'Ivoire , espère-t-il. En fait, ce qui importe au MIDH, c'est de rendre justice aux nombreuses victimes et les indemniser effectivement. Précis, Me Traoré a expliqué que la justice transitionnelle repose sur quatre mécanismes : la poursuite pénale des bourreaux par le Tribunal pénal international ou des tribunaux hybrides, des enquêtes visant juste à établir la vérité sur les crimes commis, des réparations pécuniaires ou symboliques notamment par l'élévation de monuments en l'honneur des victimes et des réformes institutionnelles. Dans tous les cas, entre le 27 et le 29 août prochains, le MIDH organisera un colloque à Abidjan pour mieux expliquer sa démarche, son idée et faire des propositions. A l'occasion de cette rencontre, Diaby Baba, directeur du centre pour la promotion de la non-violence et de la culture démocratique (CNDV) a également dressé un bilan positif de la structure qu'il dirige.
KIBAFORY Inza

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