jeudi 14 août 2008 par Notre Voie

La direction générale de la SODECI a-t-elle pris des dispostions pour contrer le Syndicat national des travailleurs du secteur de l'eau (Synatrase) qui veut couper l'eau dans le cadre de sa grève prévue à partir d'aujourd'hui ? M. Ebah Basile, directeur général de la SODECI, rencontré hier en fin de journée au siège social de l'entreprise à Treichville se veut rassurant : Nous ferons en sorte qu'il y ait de l'eau. Les gens auront de l'eau?, est-il convaincu. Comme pour dire que la décision de coupure d'eau prise par le SYNATRASE et relayée mercredi par le quotidien Notre Voie ne pourra pas s'appliquer. Quand on est en grève, on reste à la maison. On ne vient pas sur le lieu du travail. Couper l'eau est donc un acte de sabotage?, prévient-il. Et de soutenir que la part rémunératrice de la Sodeci demeure 228 FCFA le m3 contrairement aux déclatations du Synatrase faisant état de 250FCFA le m3 après la signature du contrat d'affermage passé avec l'Etat. On a présenté un prix au gouvernement qui doit être validé. Ce n'est pas encore fait?, précise le directeur général de la SODECI. Ce qui, en clair, ne peut autoriser la Sodeci à revaloriser les salaires comme le réclament les travailleurs membres du Synatrase de Bilé Amaon Gabriel. La direction général de la SODECI soutient justement que les revendications de ceux qui veulent entrer en grève sont loin d'être réalistes. Car occasionnant des dépenses supplémentaires de l'ordre de 3 milliards de FCFA.
C'est depuis septembre 2007 que le Synatrase a engagé des discussions avec le patronat (SODECI) et le gouvernement pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des agents. L'échec des négociations donne lieu aujourd'hui à la situation présente.





Félix Téha Dessrait dessrait@yahoo.fr

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