jeudi 14 août 2008 par Notre Voie

Les transporteurs du Sud Comoé, qui exercent notamment sur l'axe international Abidjan-Noé, se réjouissent aujourd'hui de la suppression de six barrages sur neufs, décidée le 2 juin dernier, dans le cadre de la fluidité routière et de la lutte contre le racket. La circulation est effectivement devenue fluide et il y a beaucoup moins de tracasseries. Il faut reconnaître qu'il y avait trop de barrages. La cherté de la vie était aussi due aux agents des forces de défense et de sécurité. Les chauffeurs de véhicules bâchés transportant le manioc dépensaient beaucoup d'argent en cours de route. Nous sommes très contents de cette décision du chef de l'Etat?, se réjouit Mamadou Sanogo, chef de la gare d'Abidjan. Selon M. Sanogo, maintenant les transporteurs payent facilement la patente et les impôts. Son adjoint, Kakou Basile, ajoute que les gens voyagent de plus en plus depuis le 2 juin, date de la suppression de certains barrages. Cette décision nous arrange beaucoup, surtout que nous avons nos pièces au complet?, indique-t-il. Quant à Kpotrofou dit Puissance?, conducteur de taxi brousse bien connu à la gare routière, il se dit agréablement surpris par la décision. Je ne m'attendais pas à une suppression des barrages actuellement. Nous n'avons pratiquement plus de problèmes?, déclare-t-il.
Si les transporteurs jubilent, ce n'est pas le cas chez les usagers. Certes, ces derniers approuvent la suppression des barrages, mais ils grognent contre la hausse du prix du transport dans la région d'Aboisso, qui ne respecte pas, dit-on pas les normes requises. Pour se faire entendre, les populations de Krindjabo, Moyassué et Eboué ont barricadé récemment la voie, interrompant le trafic en direction de ces localités.







Sam Kadet

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