jeudi 14 août 2008 par L'intelligent d'Abidjan

L'Union des Instituteurs Diplômés de Côte d'Ivoire (UIDCI) n'est pas content de son statut, surtout eu égard au recrutement des enseignants volontaires dans les zones ex-assiégées par le gouvernement ivoirien. L'UIDCI a dénoncé cette injustice au cours d'une conférence de presse qui a eu lieu le mercredi 13 août 2008 à l'EEP Sogefiha 6 de Yopougon. Selon le secrétaire général de l'Union, M. Koné Bouakary, leur association compte 792 instituteurs avec les diplômes suivants : DEA, Ingénieur, maîtrise, licence et BTS. Il a soutenu que pendant la crise qui a frappé le pays, leur corporation a lutté pour maintenir l'école dans tous les hameaux, au péril de leurs vies. C'est pourquoi, beaucoup d'entre eux ont constaté avec tristesse qu'une seule catégorie de personnes, celle des volontaires a vu leur élan patriotique reconnu et récompensé. L'Union assure ne pas comprendre, qu'on puisse recruter des enseignants volontaires comme professeurs pour ceux qui ont servi à ce niveau et qui ont un niveau requis tout en ignorant les instituteurs diplômés qui ont aussi magnifiquement servi. Pour Koné Bouakary, dans un souci d'équité et de reconnaissance, l'Etat doit aussi recruter ou titulariser aux postes de professeur, les instituteurs diplômés. Raison pour laquelle, ils ont demandé au Président de la République et au Premier ministre d'achever la symphonie, à savoir recruter les instituteurs titulaires de diplômes universitaires au poste de professeur de lycée, d'autant plus que le Chef de l'Etat lui-même à travers le ministère de l'Education nationale, dans sa circulaire N° 0206/MEN/DRH/SDPA du 31 janvier 2008, avait demandé la liste des instituteurs titulaires de diplômes universitaires et cela pendant deux années consécutives (2007-2008). Ce ne sera que justice pour ceux qui ont aussi prêté main forte aux quelques professeurs restés dans les lycées et collèges pour assurer les cours , a conclu M. Koné

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