mercredi 13 août 2008 par Nuit & Jour

Face à l`immensité des détournements de fonds dans la filière café-cacao, une seule question se pose : comment un tel désastre a pu se produire au vu et au su de tous huit (8) années durant ? La seule réponse qui l`explique, c`est la féroce bataille qui s`est livrée au sein du gouvernement d`Affi N`guessan pour le contrôle de la filière à l`aube de sa libéralisation.

Si Lucien Tapé Do, Henri Kassy Amouzou, Angeline Kili et autres barons qui croupissent depuis un mois à la MACA, ont pu profiter aussi abondamment et durablement de la mamelle caféière et cacaoyère, c`est bien parce qu`ils ont pu bénéficier de circonstances largement favorisantes. En clair, il fut une période où, soit les autorités tutélaires de la filière ont fait défection dans leur rôle régalien de régulateur, soit en donnant un blanc-seing de fait, aux auteurs de ces malversations. Quoi qu`il en soit, ces détournements sans précédents devant lesquels toute la nation s`exclame aujourd`hui ont bien une cause immédiate. Qui ne se trouve qu`être une guerre sans merci entre les faucons du régime de la Réfondation qui cohabitent au sein du gouvernement sous la houlette de Affi N`Guessan, Premier ministre.

La liquidation de la Nouvelle Caistab et la libéralisation de la filière
Depuis le début des années 90, en raison de la piètre gestion que le régime de Henri Konan Bédié fait de la filière café-cacao, la Banque mondiale et le FMI le somment de la libéraliser. Pour amadouer les " petits commis " de ces institutions comme il les appelle, le successeur de Félix Houphouët-Boigny croit indiqué de leur servir un succédané. Il commue la Caistab qui gère le café et le cacao depuis 1965 en la Nouvelle Caistab en 1999. A la vérité, Henri Konan Bédié n`a pas l`intention de s`engager dans une réforme qui va aboutir à la perte du contrôle de l`Etat et donc de son régime sur la première source de revenus du pays. Mais sa volonté d`accaparement de cette filière ne peut prospérer plus longtemps. Puisqu`en décembre 1999, son régime est sèchement renversé par une junte militaire.

Devant le Général Robert Guéi qui a succédé à Henri Konan Bédié, la Banque mondiale et le FMI relancent le dossier de la libéralisation. Dans la balance, ils mettent la reprise de leurs aides à la Côte d`Ivoire interrompues en 1998 sous le régime de Henri Konan Bédié pour cause de mauvaise gouvernance notoire, soit un an avant sa chute. Le 16 mai 2000, le " père Noël " en treillis adopte par ordonnance la dissolution et la liquidation de l`inadaptée Nouvelle Caistab. Il prend alors attache avec des experts pour savoir comment mettre en place la libéralisation. C`est de ces consultations que résulte la création de l`Autorité de régulation du café et du cacao (ARCC) le 10 octobre 2000. Les dispositions de l`ordonnance n°2000-583 du 17 août 2000, fixant les objectifs de l`action économique de l`Etat en matière de commercialisation du café et du cacao, font de cette structure la cheville ouvrière de la filière. Elle est investie des pouvoirs les plus étendues, dans le respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur, ainsi que des principes d`indépendance et de transparence (sic). C`est à travers l`ARCC que l`Etat entend assumer ses fonctions régaliennes, tout en laissant au secteur privé le soin d`assurer les opérations courantes de gestion (sic). En clair, l`ARCC n`ayant pour rôle que d`être régulateur administratif de la filière, des structures qui relèvent du privé sont à mettre en place pour la conduite des opérations courantes de gestions (commercialisation, stabilisation des prix d`achat aux producteurs, etc.), que l`ordonnance n°2000-583 du 17 août 2000 a, du reste, prévues.

Le jackpot qui fait perdre la tête

C`est sur ces entrefaits que Laurent Gbagbo est porté au pouvoir le 25 octobre 2000 par un immense mouvement populaire qui a chassé la junte militaire et fait droit à sa victoire dans les urnes. Le nouveau régime, dit de la Refondation (du nom du programme de gouvernement et du projet de société du FPI, le parti d`origine du nouveau chef de l`Etat) hérite la charge de poursuivre le projet de la libéralisation de la filière café-cacao. Le gouvernement qui en jaillit, en ce qui concerne ce secteur, est constitué comme suit : Premier ministre, ministre de la Planification et du Développement, chef du gouvernement, Pascal Affi N`guessan, ministre de l`Economie et des Finances, Pr Mamadou Koulibaly et ministre de l`Agriculture et des Ressources animales, Dr Alphonse Douaty. Mais le grand argentier est élu président de l`Assemblée nationale le 22 janvier 2002, après avoir été élu député de Koumassi le 10 décembre 2000. Il est alors remplacé à ce poste par son collègue du Commerce et de l`Industrie, Paul Antoine Bohoun Bouabré.
Mais très rapidement, les néophytes du FPI vont découvrir l`océan financier qu`est la filière café-cacao : 3 milliards de dollars US, soit entre 1350 (cours à 450 F CFA) et 1650 milliards (cours à 550 F CFA). Avec la libéralisation, cet argent va donc échapper au contrôle de l`Etat et se retrouver dans diverses structures. Et déjà, de nombreuses entreprises accourent à cette soupe populaire. C`est ce tableau qui va faire perdre toutes ses bonnes résolutions au gouvernement de la Refondation. La libéralisation avait pour but de faire jouer la concurrence et d`induire la hausse du prix d`achat aux producteurs ? Qu`à cela ne tienne ! Avoir la haute main sur la filière café-cacao est un impératif catégorique pour chacun des détenteurs de la tutelle sur ce secteur (tutelle technique pour Alphonse Douaty, ministre de l`Agriculture et tutelle financière pour Bohoun Bouabré, ministre de l`Economie et des Finances, tous deux chapeautés par Affi N`guessan, chef donc aller dans la libéralisation selon ses intérêts particuliers qui ne coïncident ni avec ceux des paysans, principaux bénéficiaires avoués de cette réforme ni avec ses enjeux. Des conflits farouches vont alors naître rapidement entre ces figures emblématiques de la Refondation qui vont tirer la marmite du café-cacao à hue et à dia et s`entre-déchirer profondément.

La guerre du café-cacao déchire la Refondation

La libéralisation encore embryonnaire voit toute une armée d`experts ivoiriens et étrangers s`activer autour d`elle avec en maître d`ouvrage le Français Stéphane de Vaucelles, représentant Afrique de la Banque britannique HSBC Investisment qui s`est engagé à accompagner la réforme, le tout sous la houlette de Alphonse Douaty. Les travaux herculéens de cette équipe concluent à la création d`un fonds destiné à la stabilisation du prix d`achat aux producteurs qui n`arrête plus de s`effondrer depuis les errements de La Nouvelle Caistab de Henri Konan Bédié en 1999. Toutes choses que sont venues compliquer une baisse des cours mondiaux et surtout la difficile gestion par les producteurs de la nouvelle situation de fluctuation intra-annuelle des prix d`achat bord-champ et l`apparition de pratiques de concurrence déloyale. Cette réserve de prudence est donc instituée et logée dans un compte séquestre à la Bceao avec les signatures conjointes du ministre de l`Agriculture et du ministre de l`Economie et des Finances.

Vu les énormes revenus qu`engrange la filière café-cacao, le contenu du compte séquestre s`envole rapidement pour atteindre 9 milliards de F CFA ; puis 24 et 32. Ce fonds attise tout de suite la convoitise de Bohoun Bouabré. Voulant danser plus vite que la musique, il veut distraire cet argent de sa destination avouée pour l`utiliser dans son secteur où il fait face à un manque cruel de cash pour conduire sa refondation sectorielle. Il voit dans ces fruits de la parafiscalité la solution à son problème, d'autant que ceux de la fiscalité qu`il gère au titre du Droit unique de sortie (DUS) et que collecte le Trésor, sont sous haute surveillance de son destinataire, l`Etat. Bohoun Bouabré caresse un projet : transformer la Caisse autonome d`amortissement (Caa) en une banque. A deux reprises, il s`est vu refuser l`agrément par la Bceao à cause de la trésorerie chroniquement déficitaire de cet établissement financier. Il demande alors à Alphonse Douaty que soient lui prêtés les fonds du compte séquestre afin de favoriser l`obtention du précieux agrément. Mais le ministre de l`Agriculture lui oppose un refus sec. " Cet argent est destiné au soutien des prix d`achat aux producteurs et il ne servira qu`à cela ", assène-t-il. Bohoun Bouabré recourt alors à l`arbitrage de Affi N`guessan, le chef de l`équipe gouvernementale. Devant le Premier ministre, Alphonse Douaty reste inflexible en dépit de l`exhortation à l`assouplissement que lui fait ce dernier. A partir de cette réunion tripartite, Affi multiplie les courriers à Douaty, mais rien n`y fit.
Entre temps, dehors, s`active le très habile Henri Kassy Amouzou. Accouru à la libéralisation de la filière café-cacao, il a créé l`Association nationale des producteurs de Côte d`Ivoire (ANAPROCI). Cette structure a méthodiquement noyauté la réforme en liquidant toutes ses concurrentes dont la plus connue est la FIPCC de feu Cissé Lociné. Ensuite, après s`être auto-proclamée comme seule structure représentative des producteurs de Côte d`Ivoire, elle s`emploie à placer chacun de ses 32 membres au c?ur de toutes les structures de la libéralisation en état de constitution. C`est ainsi que Henri Amouzou réussit à prendre la tête (Conseil d`administration) du Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café et de cacao (FDPCC), créé par le décret n°2001-512 du 28 août 2001. Sa mission, entre autre, est de collecter l`argent de la parafiscalité qui est versé justement dans le compte séquestre (pendant la campagne 2003-2004 cette taxe au profit des producteurs a atteint 25 F CFA/Kg de cacao). Mais le chef en second de l`ANAPROCI, Lucien Tapé Do est aussi propulsé au sommet de la Bourse du café et du cacao, qui verra le jour à travers l`ordonnance n°2001-666 du 24 octobre 2001.
Bohoun Bouabré qui n`arrive toujours pas à faire fléchir Alphonse Douaty, ce malgré les courriers répétés de Affi N`guessan, est au bord de la crise de nerf. Mais il croit trouver la solution en prenant Douaty à son propre jeu. Ne clame-t-il pas que l`argent du compte séquestre appartient aux producteurs, eh bien, ce sont les producteurs qui vont le lui réclamer ! Il prend alors appui sur eux. Et ceux-ci donnent l`assaut au ministre de l`Agriculture. Tapé Do est le premier à se porter en avant. Il réclame les fonds du compte séquestre. Mais Alphonse Douaty lui rétorque que la BCC qu`il dirige n`est pas une structure de régulation financière, mais uniquement de régulation commerciale. A ce titre, sa revendication ne peut prospérer. Henri Amouzou, lui, plus subtil, choisit de passer par Affi pour accéder au compte séquestre dont le contenu n`arrête pas de grimper. Mais rien n`y fit. Alphonse Douaty devient dès lors " l`homme à abattre " dans la filière. Et bientôt, il est projeté dans l`?il du cyclone. Les barons de la filière s`engagent dans la voie de la défiance vis-à-vis de lui. En janvier 2002, ce bras de fer est porté à son paroxysme. Les barons de la filière sonnent à sa porte avec une nouvelle revendication : ils veulent de l`argent pour l`achat de sacherie (sacs servant à emballer le café et le cacao) sans le moindre devis ni facture pro-forma. Pour 9 milliards de F CFA. Douaty refuse, répliquant que cette requête ne vaut pas une telle prétention financière. C`est la guerre ouverte entre les deux parties. Bohoun Bouabré, lui, reste à l`affût, clamant son accord à apposer sa signature sur l`ordre de décaissement sans la moindre difficulté. Finalement, tous se retrouvent devant le chef de l`Etat, dont Tapé Do et consorts, mais aussi Affi N`guessan, ont sollicité l`arbitrage. Sur demande de Laurent Gbagbo, Alphonse Douaty consent à apposer sa signature sur l`ordre de paiement. Mais moins de trois (3) semaines après, les mêmes barons se retrouvent encore devant le ministre de l`Agriculture. Avec la même revendication : ils veulent de l`argent. Douaty est hors de lui ; il les éconduit. La guerre entre les deux camps rebondit. Et cette fois, prend des proportions sans égal. Les barons battent le rappel de leurs délégués qu`ils font descendre sur Abidjan par plusieurs centaines dans des cars. Une semaine durant, ils assiègent l`immeuble Caistab où est logé le cabinet du ministre de l`Agriculture. Interrogé, Sansan Kouao ne passe pas par quatre chemins pour dire ce qu`il attend de l`issue de ce conflit : " Je ne veux plus de ce ministre (Douaty, Ndlr) ", crie-t-il sur les antennes de la télévision nationale. Henri Amouzou fait mieux ; il s`offre un temps d`antenne sur le plateau de la télévision nationale, et ayant ravalé tout respect et soumission à l`Autorité, menace copieusement son ministre de tutelle.

Gbagbo floué

Le chef de l`Etat Laurent Gbagbo est surpris du désordre qui s`est emparé de la filière café-cacao. Il n`y comprend rien : comment une réforme qui était censée faire le bonheur des producteurs peut-elle donner lieu à de telles agitations, au moment où toute une armée d`experts aguerris travaillent à sa mise en place et que par ailleurs, le prix d`achat bord champ a commencé à se relever ? Pour mieux se pourvoir, il ouvre des consultations internes. Affi N`guessan, Bohoun Bouabré, Boga Doudou (on verra plus loin pourquoi) mais aussi Henri Amouzou, Tapé Do, Sansan Kouao, etc. tous pointent un doigt accusateur sur Alphonse Douaty dont ils réclament le limogeage, seul gage d`un retour au calme dans la filière. Le chef de l`Etat convoque alors l`intéressé pour entendre son avis. Douaty explique comment l`argent du compte séquestre attise toutes sortes de convoitises et est la cause du conflit en cours. Pour en sortir, il préconise la mise en place du Fonds de régulation et de contrôle (FRC), qui a été prévu pour être la structure financière dans le dispositif de la libéralisation. Celle-ci a été certes créée par l`ordonnance n°2001-666 du 24 octobre 2001 modifiant l`ordonnance n°2000-583 du 17 août 2000, qui a donné vie à la BCC. Mais contrairement à la structure dirigée par Tapé Do dont l`assemblée générale constitutive s`est tenue deux mois avant son ordonnance de création (02 août 2001) et même le FDPCC de Henri Amouzou non prévu dans le dispositif de la libéralisation, qui sont déjà tous deux fonctionnels, l`assemblée générale constitutive du FRC ne s`est toujours pas tenue, bloquée par la volonté du Premier ministre Affi N`guessan. Douaty assure que la création de cette structure est une urgence et une nécessité. D`abord parce que c`est à elle que revient la gestion du compte séquestre mais aussi de tous les autres fonds de la filière, ensuite, c`est sa mise en place qui va rendre le dispositif de la libéralisation complet. Mais depuis, le camp adverse au ministre de l`Agriculture n`a plus arrêté de poursuivre le chef de l`Etat de leur volonté de limoger celui-ci. Quand ce dernier, lui, se tient quotidiennement devant le chef de l`Exécutif pour obtenir la tenue de l`assemblée générale constitutive du FRC. Finalement, Laurent Gbagbo qui veut résorber le conflit en pleine escalade entre ses hommes, décide de couper la poire en deux.

La nomination de Dano Djédjé : l`éclaircie qui plonge la filière dans les ténèbres

Le chef de l`Etat, qui voit les bailleurs de fonds s`impatienter et réclamer une accélération de la libéralisation, décide que l`assemblée générale constitutive du FRC se tiendra impérativement au mois d`avril 2002. Douaty est ravi ; il vient de remporter une nette victoire sur son vis-à-vis. C`est donc en sifflotant qu`il part pour le salon annuel de l`agriculture en France au début de ce même mois d`avril. " Erreur de gawa " (erreur fatale) ! Affi et Bohoun en profitent pour lui planter le couteau dans le dos : il est limogé de son poste de ministre de l`Agriculture et des Ressources animales et expédié au ministère des Relations avec le Parlement et les autres Institutions, au terme d`une permutation qu'ils ont obtenue du chef de l'Etat avec le titulaire de ce département, Pr. Sébastien Dano Djédjé. Douaty fait un retour la queue entre les pattes et sans gloire à Abidjan. Les producteurs, manipulés par leurs " représentants " dans la filière, sont ravis?
Le limogeage de Douaty prononcé, jeudi a lieu la passation, que dis-je ? la permutation des charges avec Dano Djédjé. Lundi, soit seulement deux jours ouvrables plus tard, sur la foi de la signature du tout nouveau ministre de l`Agriculture et des Ressources animales, apposée à côté de celle de Bohoun Bouabré sur un ordre de transfert, le fameux compte séquestre, pour lequel la filière café-cacao a été tant agitée de nombreux mois durant, est délogé de la Bceao et relogé à la Caa. Douaty n`est pas au bout de ses surprises. Affi N`guessan qui a compris qu`il n`avait pas intérêt à s`opposer à la mise en place du FRC, tente plutôt de la récupérer à son compte en y plaçant ses hommes. Et il propose rien moins que le directeur de cabinet de l`ancien ministre de l`Agriculture, Placide Zoungrana comme PCA. Mais Douaty s`oppose. Il renvoie Affi à sa logique : " Si tu estimes qu`un cabinet est incompétent, comment veux-tu promouvoir son numéro deux ? ". le chef du gouvernement qui a le choix entre un large éventail de proches et de fidèles n`insiste pas pour ne pas approfondir le fossé entre lui et Douaty qui demeure malgré tout une des figures tutélaires du régime FPI. A l`assemblée générale, il impose Angeline Kili comme PCA Et Firmin Kouakou comme DG du FRC. De son côté, à peine aux affaires, Dano Djédjé ne chôme pas. Il fait droit à la reprise des activités de la SIFCACI qui faisait l`objet d`une sanction suspensive dans le commerce du café et du cacao, pour la levée de laquelle Jean-Louis Billon, soutenu par le ministre de l`Intérieur, Me Emile Boga Doudou, avait défilé en vain dans le bureau de Douaty. Mieux, Dano Djédjé autorise le contrat de location-gérance conclu entre la SIFCA-CI et ANAPROCI-SA, une société commerciale, dérivée de la façon la plus illégale qui soit de l'ANAPROCI, une association à but non lucratif. De ce montage financier totalement inacceptable en Droit, sauf aux yeux du nouveau ministre de l'Agriculture, est née la SIFCA-COOP, une autre société commerciale détenue à 80% par l'ANAPROCI-SA de Henri Amouzou et à 20% par la SIFCA-COOP de Jean-Louis Billon. Comme on peut le voir, lancée sur fond de graves conflits entre ses ministres, le régime du FPI et spécifiquement le gouvernement Affi N`guessan a ouvert grandement les portes aux malversations sur lesquelles la libéralisation de la filière café-cacao a débouché. Puisqu'à partir de là, les ministres responsables de la filière café-cacao vont fermer les yeux sur toutes les magouilles auxquelles vont s'adonner Henri Amouzou et les siens.

(par Nathanaël Beugré)

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