mercredi 13 août 2008 par L'intelligent d'Abidjan

La Cour Pénale Internationale a exprimé le lundi 11 août 2008, sa volonté de mener des investigations sur les crimes commis lors de la crise armée survenue en Côte d'Ivoire depuis le 19 septembre 2002.

Lors d'une visite qu'il a effectuée le lundi 11 août 2008 à Dakar au Sénégal, le Procureur de la Cour Pénale Internationale, M Moreno Ocampo, a affirmé que la Cour pénale internationale est en train de ?'rechercher activement des informations concernant des crimes relevant de la compétence de la juridiction de la Cour sur trois continents, notamment en Côte d'Ivoire et au Kenya''. Dans un communiqué publié à ce propos, le bureau de la Cour déclare être en ce moment en train d'examiner ce dossier, qui concerne aussi la Colombie et l'Afghanistan. Le bureau du procureur continue d'analyser la situation en Côte d'Ivoire, Etat non partie au Statut de Rome (portant création de la Cpi) mais ayant accepté la compétence de la Cour pénale internationale par voie de Déclaration en Octobre 2003 , précise le communiqué, repris par afriquenligne. Le même document relève que les autorités ivoiriennes n'ont à ce jour, pas pris de mesures nécessaires pour faciliter le travail du bureau du procureur sur le terrain, malgré les requêtes répétées de la Cpi . Déjà, s'agissant du cas du Kenya, la Cour note qu'elle a reçu un certain nombre de rapports contenant des informations sur les allégations de crimes relevant de sa compétence. Le conflit qui a déclenché en Côte d'Ivoire a notamment créé une situation de non-droit. L'accord politique de Ouagadougou signé le 04 mars 2007 entre les deux ex-belligérants a contribué à faire baisser la tension, à améliorer la liberté de circulation des personnes et des biens et celle des Droits de l'Homme.

Hervé Gobou

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