mercredi 13 août 2008 par L'intelligent d'Abidjan

Qui veut aller loin ménage sa monture. Récemment élu président du comité exécutif de suivi des conducteurs professionnels des transports, des marchandises et voyageurs de Côte d'Ivoire, M. Vassidiki Fadiga a décidé de faire sien cet adage. C'est le sens de sa visite à notre rédaction le lundi 11 août 2008. Une visite au cours de laquelle il a décliné les défis qu'il entend relever à la tête dudit comité qui est le creuset de 122 syndicats de chauffeurs. ''Les défis sont immenses. Nous voulons un SMIG pour les chauffeurs. Nous voulons également que nos syndiqués soient déclarés à la CNPS, qu'ils aient une couverture sociale. Ce sont des défis que nous relèverons dans le cadre d'une synergie d'actions. C'est pourquoi, je remercie tous ceux qui ont adhéré au comité, qui ont porté à la tête du comité et j'invite les réticents à rejoindre l'élan de solidarité pour défendre au mieux les intérêts des chauffeurs'', a-t-il dit. Pour lui, en optant pour l'union, les syndicats de chauffeurs respectent l'appel du chef de l'Etat Laurent Gbagbo qui les a toujours exhorté, à l'en croire, à une unité d'action, pour bénéficier de l'assistance de l'Etat. ''Notre secteur a beaucoup souffert de nos palabres. Embouchons la trompette de l'union. Ainsi, nous donnerons de nous l'image d'acteurs crédibles et nos doléances seront examinés avec sérieux'', a-t-il ajouté. Avant de mettre en garde tous ceux qui pour des intérêts personnels entreprendraient des démarches visant à fragiliser la cohésion entamée. ''Nous sommes vigilants. Tous ceux qui voudraient parler au nom des chauffeurs en dehors u comité nous trouveront sur leur chemin. L'imposture ne passera plus. L'anarchie et le désordre vont prendre fin et n'importe ne parlera plus n'importe comment et n'importe où au nom des chauffeurs'', a souligné le doyen Fadiga. Sur le point de l'appui au secteur des transports, il a fait savoir que la mise en place annoncée d'un fond n'est pas la meilleure solution. Mais qu'il faut plutôt ''repenser le ticket unique qui n'est pas un racket'', de manière à approvisionner avec une partie des fonds collectés la caisse des chauffeurs. Concluant, il a invité les autorités à soutenir le comité qui dira-t-il ''va responsabiliser les chauffeurs, va leur inculquer un nouveau comportement pour assainir le milieu et mettre les usagers en confiance''.



M.T.T


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