samedi 9 août 2008 par Le Nouveau Réveil

''Dans le raccourci, de bien curieux procureurs politiques ont retrouvé la voix. C'est le cas de Jean-Michel Moulod, ancien directeur général du Port Autonome d'Abidjan L'homme, en période de quiétude -par paresse ou par incompétence - n'a pas fait réaliser plus de 16 millions de tonnes de marchandises au port ivoirien, là où Marcel Gossio (FPI), en pleine crise, franchit la barre de 21 millions aujourd'hui.''Lorsque nous avons parcouru ces lignes, nous avons jugé bon de rencontrer d'anciens collaborateurs de monsieur Moulod de même que des opérateurs maritimes et portuaires pour tenter de comprendre cette révélation parue dans le journal du FPI, ''Notre Voie'', organe officiel de ce parti. La première réaction de ces personnes rencontrées a été de se tordre de rire devant des écrits aussi farfelus pour ces personnes qui connaissent monsieur Jean- Michel Moulod et ce qu'il a fait pour les ports ivoiriens de même qu'elles connaissent monsieur Marcel Gossio, le célèbre globe trotter, et ce qu'il a été incapable de faire pour les ports ivoiriens. Car si l'auteur de l'article paru dans ''Notre Voie n°3035 avait fait un petit effort d'analyse, soulignent nos interlocuteurs, il se serait rendu compte tout seul de l'incongruité et de la vacuité de ses écrits et de son raisonnement et se serait sans doute abstenu de s'engager sur une voie aussi glissante qui échappe à son intelligence et à celle du FPI tout entier. Car voilà un pays qui, de 1993 à1999 était en chantier dans tous les secteurs d'activités. C'est-à-dire que les investisseurs se bousculaient au portillon et que les marchandises en tous genres ''déferlaient'' sur les ports ivoiriens, particulièrement celui d'Abidjan, à un rythme endiablé, pour satisfaire les besoins immenses en investissement de notre pays. Ce pays entretenait alors des relations les cordiales avec l'ensemble de ses voisins, si bien que le Mali et le Burkina Faso faisaient passer la quasi-totalité de leurs importations et exportations par les ports ivoiriens, surtout le port d'Abidjan.
Dans une moindre mesure, le Libéria, la Guinée et le Niger faisaient de même.
Et pourtant, malgré cet élan ravageur de l'Eléphant d'Afrique, aux dires du journaliste de ''Notre Voie'', monsieur Jean-Michel Moulod, et partant le port d'Abidjan, ''n'a pas fait réaliser plus de 16 millions de tonnes au port ivoirien .''Et puis, le pays entre en guerre, guerre provoquée par l'incompétence notoire et l'incurie avérée du FPI qui , adepte des villages- patries où il suffit d'être fort en gueule ou de posséder des muscles pour être chef , ne savent pas que la gestion d'un Etat -Nation requiert un sens inné de la prospective et de l'anticipation. LA LOGIQUE DES REFONDATEURS N'EST PAS LA NOTRE
Non seulement la Cote d'Ivoire entre en guerre, mais encore et surtout, les refondateurs, nouveaux maîtres ( ?) du pays , à travers un nationalisme et un patriotisme anachroniques et épidermiques se brouillent avec l'ensemble de nos voisins. En outre , le pays est coupé en deux et malgré le soliloque grandiloquent et vaseux de ceux - là qui , pour se consoler de leur dramatique déconfiture , ont subitement découvert qu'il existait une Cote- d'Ivoire utile et une autre totalement inutile , tout allait à vau l'eau . Nous nous demandons d'ailleurs ce que monsieur Laurent Gbagbo va chercher à Bouaké , Korhogo , Boundiali , Vavoua et Séguéla , ces régions inutiles qu'il a privées d'eau et d'électricité et fait bombarder par ces hélicoptères et avions de combat . Il est vrai que la logique des refondateurs n'est pas la notre, leurs pensées n'étant pas nos pensées !
Pour en revenir à notre propos, l'ensemble des pays voisins, soit en raison des relations exécrables entretenues avec la refondation, soit en raison même de la partition du pays , a cessé de faire passer leurs marchandises dans nos ports. En conséquence rien ne remontait vers le nord , la Côte d'Ivoire utile ayant ses frontières à Tiébissou , et rien ne descendait au Sud .
Et c'est ce moment que choisit le directeur général FPI du port d'Abidjan pour battre records sur records !
Il se paie même le luxe de déclarer 21millions de tonnes en 2006-2007 c'est -à - dire à peine deux ans après la fermeture et /ou la délocalisation des usines et entreprises mises à mal et souvent pillées par la rage patriotique imbécile de novembre 2004 à laquelle se sont livrés des gueux se disant patriotes et les milices tribales robotisées. L'auteur de l'article paru dans ''Notre Voie'' qui se répand en éloges flagorneurs à l'endroit de monsieur Gossio aurait pu ,avec un peu de bon sens se demander par quel sortilège , par quel tour de magie son modèle de directeur général sortait des chiffres aussi effarants et aussi rocambolesques dans un pays anémié qui non seulement ne réalise AUCUN INVESTISSEMENT mais dont les dirigeants ou ceux supposés tels s'acharnent à pousser au désinvestissement. Les personnes que nous avons approchées se sont demandées et se demandent encore si l'auteur de l'article sait ce que signifient les expressions ''poumon de l'économie nationale '' et ''baromètre de l'économie nationale '' utilisées pour désigner le port d'Abidjan. Un petit effort de recherche lui aurait fait comprendre que ces expressions signifient que le port d'Abidjan est le reflet de l'activité économique de la Côte - d'Ivoire. En conséquence, lorsque l'activité économique est forte, le tonnage enregistré par le port d'Abidjan croit et lorsque l'activité économique est atone, naturellement le tonnage décroît à vue d'?il.
IGNORANCE QUAND TU NOUS TIENS !
Or, comme mentionné plus haut, depuis bientôt huit- ans que les refondateurs sont ont pouvoir aucun investissement digne de ce nom n'a été réalisé dans notre pays, en dehors des immeubles grandioses et ridicules que monsieur Gbagbo s'obstine à construire à Yamoussoukro : hôtel des députés , palais présidentiel , palais de l'Assemblée nationale , palais du Sénat qui n'apportent strictement rien à l'économie nationale. S'il avait été humble et sage, l'auteur de l'article aurait pris attache à la fois avec monsieur Gossio et monsieur Moulod pour se faire expliquer le fonctionnement et la gestion d'un port de manière à se faire une idée exacte des ''prouesses '' réalisées par son FPI de directeur général dans un pays à l'agonie et en état de coma avancé.
Au lieu de cela , prenant pour argent comptant les chiffres mirobolants annoncés et proclamés Urbi et Orbi par monsieur Gossio , notre auteur tombe en extase et ose porter un jugement de valeur totalement négatif sur monsieur Jean-Michel Moulod . Ignorance quand tu nous tiens ! Monsieur César Etou, puisqu'il s'agit de l'auteur de l'article, peut -il nous citer les investissements opérés par la refondation et les grands travaux entrepris par le pouvoir et le régime FPI qui justifient ce bon prodigieux des tonnages enregistrés par le port d'Abidjan en cette période de vaches maigres où le peuple crève de misère et de faim ?
-pas un kilomètre de route
-pas un centre de santé à fortiori un hôpital
-pas une petite école à plus forte raison une université
-pas la moindre usine pour donner du travail à nos compatriotes que les sofas du FPI ont réduits au chômage en novembre 2004.
MYSTERE ET BOULE DE GOMME
En dehors de cette diarrhée verbale à nous servie par les refondateurs à travers des propos qui généralement n'ont ni queue ni tête , ces refondateurs , en bientôt huit ans , n'ont géré et brassé que du vent ! Alors , d'où provient le tonnage que monsieur Gossio annonce avec des roulements de tambour en dehors du pétrole et de notre café et de notre cacao , le quart de ces deux derniers produits étant exportés par des pays sans littoral depuis le 19 septembre 2002 ? Mystère et boule de gomme !
Si monsieur César Etou avait retenu que comparaison n'est pas raison il se serait abstenu d'en faire, se contentant d'encenser son demi dieu de directeur général à travers des histoires imaginaires et des mensonges grossiers comme le FPI sait en fabriquer et en produire , en vantant les mérites supposés de l'ancien fondé de pouvoir de la CIFIM qui sait très bien comment il est parti de cette structure financière. Il se trouve hélas que telle cette grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un b?uf, le FPI veut se convaincre qu'il fait autant sinon mieux que le PDCI- RDA. Nous connaissons la suite de la fable et nous imaginons aisément ce que sera le sort du FPI !
Monsieur César Etou a pris un risque inconsidéré en s'en prenant à un'' monstre sacré'', à un monument de l'histoire maritime et portuaire de notre pays et de l'Afrique. Monsieur Gossio, que monsieur César Etou célèbre et porte aux nues, ne dit -il pas, en parlant de monsieur Moulod : ''notre maître à tous ?''
Et c'est cet homme là que le journaliste (?) de ''Notre Voie'' a choisi de brocarder et de vilipender.
1- La paresse et l'incompétence supposées de monsieur Jean- Michel Moulod.
Lorsque le Père de la Nation décida de créer le port de San Pedro, ce ne sont pas les ingénieurs qui manquaient à notre pays. Son choix se porta cependant sur une personne qui avait fait ses armes à la SETAO, puis dans différentes directions et services du ministère des Travaux Publics, parcourant la plupart de nos contrées dans les célèbres R4 d'alors.
Monsieur Jean-Michel Moulod fut donc choisi pour créer le Port de San Pedro, sans doute, si on s'en tient aux écrits de monsieur César Etou, en raison de son incompétence et de sa paresse !!! Il a fallu que monsieur Moulod , qui soit dit en passant est ingénieur des Ponts et Chaussées, imagine , conçoive et réalise ce port à la tête duquel il est resté huit (08) ans. Rien de vraiment spectaculaire en terme d'innovation n'est venu à ce jour transformer le visage du port de San Pedro. C'est en raison de ses performances au port de San Pedro que monsieur Moulod a été nommé en 1981 au Port Autonome d'Abidjan où il est resté 17 ans. La modernisation du port d'Abidjan est son ?uvre. Et à une époque où peu de personnes y croyaient, il eut l'intuition et l'audace, malgré la farouche opposition de certains armements dont SNCDV devenu SDV, d'introduire les portiques lourds au port d'Abidjan. Les projets grandioses ne manquaient pas dont l'extension du port à Locodjoro, le transfert du terminal pétrolier sur la berge Ouest, le tunnel sous le canal ou alors un pont enjambant le canal.
QU'EST DEVENU ABIDJAN ROTTERDAM D'ABIDJAN !
Certaines réalisations de monsieur Moulod fond l'admiration de tous ceux qui visitent le port d'Abidjan notamment la route sous douane, le centre médical, le nouveau siège de la société. Devrions-nous rappeler que le prolongement de la digue d'arrêt de sable a été réalisé sans aide de l'Etat à hauteur de 5 milliards CFA. Toujours soucieux de garantir l'accès facile au port, monsieur Moulod n'a jamais hésité a suppléer les défaillances de l'Etat en faisant réparer et/ou entretenir par le port ces voies d'accès. Il serait fastidieux de citer toutes les réalisations opérées par monsieur Moulod au port d'Abidjan. C'est pourquoi lorsqu'on se contente de vivre et de surfer sur les acquis sans y apporter la moindre pierre, on gagnerait à garder profil bas plutôt que de se prendre pour le manager exceptionnel qu'on n'est pas et qu'on ne sera jamais. N'est-ce pas sous monsieur Gossio que l'extension du port à Locodjoro a été rangée aux oubliettes alors que les investisseurs anglo-hollandais étaient prêts et que les 70 milliards d'investissement étaient disponibles ?
Qu'est devenu le transfert du port pétrolier ? Qu'est devenu Abidjan Rotterdam d'Afrique ?
Loin d'entretenir et d'améliorer l'existant, monsieur Gossio regarde se dégrader cet outil unique et exceptionnel qu'est le port d'Abidjan après avoir bradé le Terminal à conteneurs de vridi.
Avec monsieur Gossio, c'est d'ailleurs la grande braderie au Port d'Abidjan :
-la salle des fêtes, lieu de rencontre, d'échange et de culture a été livrée à un Libanais qui en a fait une poissonnerie
-il nous reviens que le centre de formation du port de même que les espaces au niveau des quais 5 ,4 et 3 viennent également d'être vendus à d'autres Libanais qui vont sans doute en faire d'autres poissonneries ou des souks. Comment peut - on commettre cette horrible hérésie qui consiste à glorifier et à porter aux nues celui-là qui détruit ce que des générations, dont de façon toute particulière monsieur Moulod, ont bâti et à jeter l'opprobre et le discrédit sur cet homme qui a su donner à nos ports leur lustre ? Que monsieur César Etou interroge l'AGPAOC et l'IAPH et il constaterait que monsieur Moulod est une icône qu'il a décidé de brûler pour des raisons politiciennes de très bas étage.Il faut vraiment être un griot particulièrement ganache du FPI pour se voiler la face et refuser de voir la réalité. Monsieur Moulod n'est pas resté 25 ans à la tête de nos deux ports parce qu'il était l'ami du Président HOUPHOUET-BOIGNY ou du Président BEDIE, ou parce qu'il aurait fait du port la caisse noire du PDCI comme le fait aujourd'hui monsieur Gossio avec monsieur Gbagbo son ami et le FPI Il a occupé ces postes en raison de sa seule compétence et de son ardeur au travail (bien fait) ! Monsieur Moulod n'avait pas besoin de parcourir le monde à brasser du vent pour se convaincre qu'il est (désormais) quelqu'un.
LES FAMEUX TONNAGES DE MONSIEUR GOSSIO
Il a suffi que monsieur Gossio arrive à la tête du port pour que les miracles voient le jour en matière de tonnage et se succèdent sans discontinuer. En nous référant aux rapports d'activités produits par les services de monsieur Gossio nous relevons que le trafic du port a été de 14 556 414 tonnes en 2000 pour passer brutalement à 17 130 163 tonnes en 2001 , soit un écart de 2 573 749 tonnes. Epoustouflant !
Avec les 16 millions de tonnes dont parle monsieur César ETOU, le port d'Abidjan dont tout le monde sait qu'il peut accueillir 60 navires en opérations simultanées, avait d'autres bateaux en rade, tout simplement parce que le port était plein et qu'il n'y avait plus de place à quai ! Qu'a fait monsieur Gossio en un an de direction pour que le trafic , qui était décroissant après le pic des années 1996 - 1997 connaisse ce bond spectaculaire alors qu'il n'est relevé nulle part une quelconque action d'envergure de l'Etat visant à relancer l'économie après le sulfureux coup d'Etat de décembre 1999 qui a anéanti les belles perspectives qui s'offraient à notre pays et qui auraient permis par conséquent de prévoir le déblocage des salaires en mars 2001 et alors que les quais restent désespérément vides ?
En effet, la Côte- d'Ivoire, en raison de son sérieux et du dynamisme de son économie allait obtenir annuellement des bailleurs de fonds entre 700 et 800 milliards qui lui assuraient son entrée dans le cercle des pays émergents !
Après le coup d'Etat et avec la refondation :
-le troisième pont est redevenu un projet et peut- être faudra-t-il , si sa réalisation se concrétise un jour dédommager ceux qui occupent illégalement aujourd'hui les espaces qui avaient été libérés
-le parc des expositions a été définitivement enterré
-le grand stade est désormais un rêve
-la centrale hydroélectrique de Buyo est restée dans les tiroirs
-les voies de traverse en matière d'infrastructures routières ont été renvoyées aux calendes grecques
-les logements sociaux ont cessé d'exister
Alors, qu'est - ce qui a permis à monsieur Gossio d'engranger en un exercice 2 573 749 tonnes de plus, alors que les investissements ont chuté ou même disparu ?
Le plus ahurissant et le plus cocasse c'est qu'à la clôture de l'exercice 2003, le port d'Abidjan affichait 17 179 230 tonnes malgré la guerre et la fermeture de nos frontières avec l'ensemble de nos voisins surtout ceux du nord dont les marchandises passaient par le port d'Abidjan.
On comprend aisément que les chiffres désopilants et mirifiques fournis par monsieur Gossio sont d'une fiabilité contestable voire douteuse.
Selon les spécialistes que nous avons approchés, la manipulation des chiffres ne serait pas exclue surtout quand on sait que le FPI est champion toutes catégories en matière de manipulation de l'information. Ainsi il suffit, en matière de produits pétroliers, d'enregistrer deux fois lesdits produits à leur entrée et à leur sortie en jouant sur les produits bruts et les produits raffinés. Par ailleurs enregistrer deux fois la même marchandise déposée en transit par un gros navire pour être enlevée par un feeder à destination des pays de la sous région n'est-il pas devenu une belle gymnastique au port d'Abidjan. Nul doute que si monsieur Gossio disposait de zodiacs et de canots rapides, il aurait arraisonné les navires croisant au large de nos côtes pour s'approprier leur cargaison ! Le même procédé utilisé sur d'autres chapitres fait facilement gagner au port d'Abidjan entre 4 et 6 millions de tonnes!
Selon les mêmes spécialistes, en étant large et généreux, on concèderait au port d'Abidjan un maximum de 15 millions de tonnes dont sans doute 8 à 9 millions pour les produits pétroliers et 6 à 7 millions pour les marchandises générales. Les 21 millions de tonnes célébrés sans vérification par monsieur César Etou sont tout simplement le fruit d'une illusion avec comme maître prestidigitateur monsieur Marcel Gossio qui veut absolument se présenter comme un grand directeur général, voire un directeur général exceptionnel dans un secteur qu'il ne connaît pas et qu'il ne maîtrise pas.
Les roses ne coûtent pas cher avec les refondateurs et le FPI si bien que leurs dirigeants et dignitaires se décernent les titres les plus immérités. L'un d'entre eux ne se prend -il pas pour le plus grand génie politique que la Côte d'Ivoire ait jamais eu ? Les contre- vérités et la manipulation sont l'essence même du FPI et aucun responsable ( ?) de ce parti ne s'en prive.
Monsieur Gossio peut publier les chiffres qu'il veut. Les comptes de la société rendront leur témoignage au moment opportun. Car seuls les refondateurs peuvent ajouter foi aux légendes bâties autour du port, une société qui, dit-on, résiste. Monsieur KONE Mamadou après le coup d'Etat du 24 décembre 1999 puis monsieur Gossio après les élections truquées et tronquées d'octobre 2000 se sont rendus compte de la trésorerie du Port Autonome d'Abidjan. Nul doute qu'avec les chiffres surréalistes publiés par monsieur Gossio, cette trésorerie aura triplé lorsqu'il rendra le tablier. Monsieur Jean-Michel Moulod est peut-être ''paresseux et incompétent '' comme l'avance monsieur César Etou. Cependant, ayant une haute idée de l'intérêt général et nourrissant une grande ambition pour le Port d'Abidjan, il ne s'est pas permis et ne se serait jamais permis :
-de se faire creuser une piscine olympique à la résidence du directeur général où il a vécu pourtant pendant 17 ans
-de disposer d'un parc auto de plus de vingt véhicules ne comportant que de grosses cylindrées. Pour mémoire, monsieur Moulod, directeur général du Port Autonome d'Abidjan ne disposait que d'un véhicule de fonction et d'un véhicule d'appoint et il veillait à ce que ces véhicules soient d'un standing inférieur à ceux de son ministre. La refondation ignore cette culture et cette élégance !
-d'importer des déchets toxiques pour s'enrichir en tuant ses compatriotes.
Peut-être que le gros du tonnage traité par le port d'Abidjan provient des déchets toxiques et des engins de mort (chars, avions, hélicoptères ) commandés régulièrement par la refondation! Dans tous les cas il y a lieu de féliciter ce ''paresseux et cet incompétent '' grâce à qui le Port d'Abidjan dispose d'équipements et d'infrastructures dont profitent les refondateurs qui n'ont pas été capables d'ajouter une pierre à l'édifice et qui leur font dire, le bec enfariné, que le Port est une société qui résiste. Comme mentionné plus haut, les comptes de la société confirmeront ou infirmeront les chiffres fournis par monsieur Gossio. Si toutes ces déclarations sont avérées, nous n'aurons aucune honte à applaudir ''des 4 mains '' les prouesses de monsieur Gossio qui, en l'espace de 5 ans est déjà commandeur de l'ordre national !
DOUBE BINTY

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