mercredi 6 août 2008 par Fraternité Matin

La deuxième réunion d'évaluation du comité technique de la fluidité routière présidée par le chef d'état-major des armées, le Gl Philippe Mangou, s'est tenue hier au Plateau. Le rapport présenté par le représentant de la Sicta à cette rencontre fait apparaître que 100 mille véhicules identifiés circulent sans la visite technique. Cependant, il ressort de la rencontre que de façon globale, le racket connaît un recul sur le terrain. Le secteur privé connaît même une reprise constante de ses activités , selon un rapport de la Chambre de commerce et d'industrie présentée au comité.
Cependant le comité a tenu à souligner que le phénomène a toujours cours dans certains postes de contrôle, tel celui d'Elibou. Les agents des forces de défense et de sécurité (FDS) en poste à ce lieu soulignent qu'ils ne se sentent pas concernés par les mesures prises par le CEMA interdisant le racket des conducteurs , a révélé un membre du comité. Quant à certaines zones, notamment celle de Divo-Hiré, elle est reconnue pour être un endroit où le racket des Forces de l'ordre a la peau dure. Le comité s'est interrogé sur le fait que malgré la réduction sensible du racket sur les routes, les prix des denrées alimentaires ne suivent pas sur les marchés.
A cet effet, le général Mangou a décidé d'inviter les structures des femmes du vivrier et du secteur de la viande pour en savoir davantage. Le représentant de la Banque mondiale qui a pris part à la rencontre a exprimé la détermination de sa structure à accompagner le comité dans sa lutte contre le racket. Aussi, lui a-t-il demandé de faire une évaluation de ses besoins. Afin de voir ensemble ce qu'il est possible de faire.



Théodore Kouadio

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